samedi 28 décembre 2013

Billancourt désespéré !

Petite visite à l’ile Seguin (commune de Boulogne-Billancourt, Hauts de Seine), qui fut autrefois partie de l’usine Renault de Billancourt.
Jean-Paul Sartre, alors qu'il était proche du PCF, dans les années 1950, rétorqua à des critiques de gauche qu'"il ne fallait pas désespérer Billancourt", voulant signifier par là qu'il ne faut pas forcément dire la vérité aux ouvriers, de peur de les démoraliser. "Billancourt", dans ce sens, est une métaphore du prolétariat : cette usine Renault fut longtemps la plus grande concentration ouvrière en France*.

Aujourd’hui voici ce qu’il en reste ; le terrain est occupé par le cirque du soleil. Après la tempête, le soleil : Tout un programme ! 

vendredi 20 décembre 2013

Des guirlandes...partout !


C’est la fête (ou plutôt les fêtes). 

Alors, chacun s’en donne à cœur joie et vous voyez de nombreuses maisons qui ressemblent à des espaces luminaires, des pères noëls qui grimpent à qui mieux mieux les façades d’immeubles, …

Même les TP (travaux publics) s’y mettent : des guirlandes sur les nacelles !

En France, on n’a pas de pétrole,  mais on a des guirlandes !   

vendredi 13 décembre 2013

Manhattan gadget !


Pourquoi aller à New York quand nous avons à Paris les tours et la statue de la Liberté ? D’accord, cette dernière ne se visite pas, mais on peut y aller à pied sec. De plus, dans un pays où on fait grève par principe, à quoi sert prendre le risque d’avoir des grèves : pas de visites, pas de personnel donc pas de grèves. 

Le dépaysement n’est peut-être pas total, mais achetez un guide de Paris en anglais et le Herald Tribune, et tout le monde se sentira obligé de vous en parler en anglais.
Et puis, si le voyage en bateau vous manque, prenez un bateau-mouche !

Alors, peut-être appellerez-vous cette statue parisienne un gadget en regard de sa sœur américaine. Vous n’auriez pas tort !    Le jour de l'inauguration de la statue de la Liberté, le 28 octobre 1886, l'entreprise Gaget Gauthier (qui a fait les plaques qui recouvrent la statue) aurait distribué des miniatures de la statue aux personnalités présentes pour la cérémonie.

Les invités se seraient ainsi demandés entre eux, et avec l'accent américain : « Do you have your Gaget? », c'est-à-dire « Avez-vous votre Gaget ? » ce qui aurait donné naissance au mot aujourd'hui très employé dans la langue française gadget.


Nous avons notre gad(d)get à Paris (il y en a même un autre au jardin du Luxembourg) !  

samedi 7 décembre 2013

Changez de dimension



J’ai fait cette semaine un voyage dans une autre dimension. J’ai pris le métro à Paris et suis arrivé au nouveau terminus d’une ligne existante.
Là, surprise, il n’y avait quasiment personne (nous étions en début d’après-midi). Il y avait des rues, des immeubles avec des rideaux aux fenêtres (signe de vie !), un supermarché et quelques boutiques. Rien de plus banal.
Mais les rues n’avaient pas de plaques de noms (sauf une) et les boutiques étaient étranges. Il y avait ainsi une boulangerie-pâtisserie salon de thé (c’est ce qui était écrit sur le fronton) qui servait également (affichettes papiers sur la devanture) du pho (soupe vietnamienne) et des plats chauds sans rapport avec un salon de thé.
Les quelques personnes croisées semblaient savoir où elles allaient et marchaient sans un regard autour d’elles. Une étonnante maison des droits de l’homme (c’était écrit sur une plaque) était impressionnante non pas tant par sa taille que par son…vide.  Je n’y ai pas vu d’entrée, ni de personne derrière les fenêtres.   
Les bureaux où j’allais étaient normaux, mais les personnes présentes ne connaissaient que le chemin du métro à ceux-ci (et retour) : aucune idée des limites de l’endroit où ils étaient.
Comme eux, je suis revenu dans notre monde par le métro.

Cela me faisait penser au livre de Murakami,   1Q84, où les héros vivent dans un monde légèrement en décalage avec la réalité            

samedi 30 novembre 2013

Le four à pain


Quelques communes ont gardé la nostalgie des fours à pain communaux où tout le village venait faire chauffer ses plats et cuire son pain.
Ici, dans ce village (en Savoie),  ce four est au bord du chemin. Il fonctionne m’a-t-on rapporté deux ou trois fois par an, lors de fêtes du village. Vous pouvez aussi demander sa mise en service pour quelques fêtes que vous organisez. II faut environ une nuit de chauffe pour qu’il soit opérationnel.
Regardez les bancs de part et d’autre du four : ils traduisent bien le partage et la convivialité, au même titre que la fontaine ou le lavoir du village.
 Ce que le four symbolise, c’est le partage en commun tout en gardant son individualité.

L’antithèse : la voiture dans un monde où le covoiturage ne décolle guère.  

samedi 23 novembre 2013

Le distributeur de chats


Nous n’avons plus confiance en notre gouvernement, en nos hommes politiques, en nos journalistes, en nos banquiers, …
Bref, le doute est de rigueur. En attendant que la confiance revienne, que faire de tous nos outils ?
En Normandie, une expérience est faire avec des distributeurs de chats. Puisque les gens tirent moins d’argent, la banque concernée teste la vente de chats par DAB.
C’est simple, vous consultez le catalogue à l’écran, choisissez le chat et entrez votre carte bancaire.
Les avantages ? Un service 24/24 et un grand choix.
Les inconvénients : le retour est plus difficile.
En plus cela donne du travail aux employés des banques qui, sinon, risqueraient le licenciement. 

En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées.   

vendredi 15 novembre 2013

Les feux de la rampe


Savez-vous d’où vient l’expression ? 

Autrefois*, dans les théâtres du XVIIe siècle, l'éclairage de la scène était assuré par quelques chandelles placées au fond du décor.
Mais les acteurs apparaissant plus comme des silhouettes que comme de vrais personnages, ces chandelles furent ensuite déplacées vers l'avant de la scène, posées sur des lattes en bois qui donnèrent à l'éclairage le nom de 'rampe'.
À la fin du XVIIIe siècle, les acteurs obtinrent de faire remplacer les chandelles par des bougies, puis arriva l'éclairage au gaz et, enfin, la fée électricité.
C'est de cette 'rampe' d'éclairage qu'est venue notre expression. C'est au XXe siècle qu'elle a pris un sens bien plus large pour désigner les personnes qui, même sur une courte durée, passent dans la 'lumière' de l'actualité comme les acteurs le sont dans la lumière des feux de la rampe.

Etes-vous sous les feux de la rampe ?  La majorité d’entre nous ne l’aiment pas parce que bien souvent, vous y êtes à votre corps défendant. Aujourd'hui, sauf pour les artistes,  les rampes d'éclairage semblent réservées aux aquariums et aux acteurs muets et colorés que sont leurs habitants. Nous aimons l’ombre parce qu’elle nous protège. Cela soulève deux difficultés :

La première est que nous n’entendons pas forcément les acteurs (du fait de notre recul) et nous en déduisons leurs discours : c’est illusoire. Sur l’image présentée, la musique réelle que j’entendais n’est peut-être pas celle jouer par le pianiste (la télé utilise beaucoup le playback avec les artistes en direct). Cela devient un monde d’illusions.   

La deuxième est que loin des feux de la rampe nous ne sommes pas entendus. Alors, ou nous estimons que les mécanismes de représentation (en entreprise, en  politique, …) sont suffisants, ou alors nous  devons piquer une colère, faire un esclandre pour nous faire entendre (porter un bonnet rouge, vert, …). Le système devient ingouvernable.

Finalement les feux de la rampe ont du bon !

jeudi 7 novembre 2013

La vie en rébus


Nous avions abordé la semaine dernière, l’art d’écrire « cool ». Tout le monde n’aime pas lire (nous sommes plutôt dans une société où l’image mobile ou fixe domine. Alors, Samsung a imaginé une publicité d’un genre original : le rébus.

Regardez la façade du CNIT à la Défense (92). Il n’aurait pas coûté plus cher (et peut-être même moins) de mettre les bandeaux dans le bon sens. Oui, mais votre œil ne l’aurait pas retenu. Alors que là, vous regardez parce que vous ne comprenez pas… tout de suite.

Celui qui a fait l’apologie de cette approche, c’est Seth Godin, un spécialiste US du marketing (rien à voir avec les poêles) dans son livre sur la vache pourpre (style Milka) : « si vous allez de Paris à Lyon en voiture ou en train, vous regardez, vous les gens des villes, les premières vaches (ah ! la campagne !) puis vous ne les voyez plus parce qu’elles sont toutes semblables. Mais si au milieu d’entre elles, soudainement, il y avait une vache pourpre, celle-là vous ne la rateriez pas.  
   

Moralités : différenciez-vous de façon originale (voire agressive à l’œil) et regardez les vaches entre Paris et Lyon. 

vendredi 1 novembre 2013

Comment parler "cool" ?



Voici une affiche relevée cette semaine dans le métro ; Je m’interroge : pourquoi se battre contre le français « texto » si les collectivités locales s’y mettent ?  Bien sûr, de leur part, cela fait plus « classe ». C’est « in », elles sont dans le vent. Quelle image cela donne-t-il aussi à nos visiteurs étrangers ?  Finalement, le français ne leur semblera pas une langue si compliquée, presque de l’anglais. Jouons comme le département de l’Aisne : je vais faire traduire ce texte par Google Traduction en polonais (pourquoi pas ?) et le retraduire. 

Voici le résultat : 

Voici cette semaine soulevait affiche dans le métro, vous me demandez pourquoi je me bats contre le message texte français que les communautés locales obtiennent? Bien que leur part de faire plus de classes. Est "in" sont dans le vent. Quelle image de fluorescence, car il donne à nos clients étrangers? Enfin, les Français ne semblent pas avoir un tel langage compliqué, le droit anglais.


Et voilà, j’ai écrit comme dans l’Aisne !   Plus « cool » n’est-ce pas ! 

vendredi 25 octobre 2013

Un petit coin de paradis

Un balcon, juste la place pour une chaise et une table et hop ! Vous voilà doté d’un balcon, que dis-je, d’un jardin privatif (si vous calez sous un pot de fleur sous la chaise). 

Comme quoi, même au 6ème ou 7ème étage, au niveau des chambres de bonnes, le goût de la vie au grand air ou de villégiature se fait présent.


Et si nous nous réservions tous un espace de rêverie, peut-être que la vie nous paraîtrait plus gaie !    

vendredi 18 octobre 2013

A l'ouvrière parisienne



Le hasard de mes pérégrinations parisiennes m’ont conduit à m’arrêter au square Montholon, situé rue Lafayette, dans le 9ème arrondissement. J’y ai découvert une statue créée en 1908 à la gloire de l’ouvrière parisienne. Aujourd’hui, y-a-t-il encore des ouvrières à Paris (dans l’artisanat peut-être) ?  Qui chante encore la gloire de ces ouvrières ? A part les partis dits « ouvriers »  (leurs adhérents ne sont plus majoritairement des ouvriers), peu de monde. 

Regardez aussi comment sont habillées les ouvrières : nous les imaginerions plus en blouse ou en bleus de travail. 

En regardant de plus près la statue, j’ai découvert une autre inscription à la gloire de la Sainte Catherine, la fête des jeunes filles (femmes) de 25 ans non mariées. Cette fête autrefois importante (notamment dans le monde de la mode) est passée de mode (c’est le cas de le dire) à une époque où l’âge moyen du mariage pour les jeunes femmes est autour de 29 ans.
Comment glorifierait-on l’ouvrière (pas seulement parisienne) aujourd’hui ? Comment serait-elle habillée ? Dans les années 1980, on aurait plutôt célébrer les bataillons de secrétaires parisiennes (avec leurs machines à écrire).  Et aujourd’hui ? Qui célébrerait-on ? La disparition de l'ouvrière ?              

Pour en savoir plus sur cette statue (et la sainte Catherine), je vous renvoie à http://pietondeparis.canalblog.com/archives/2011/07/29/21698741.html

samedi 12 octobre 2013

Créons un dictionnaire RATP-Français


"ces nouveaux horaires faciliteront vos correspondances avec les mobiles lourds" dit la RATP

Etes-vous un mobile lourd ou léger ? Avez-vous des moyens de transport lourd ou léger ? Et si un autobus est perçu comme un moyen léger (puisque l'affiche renvoie à des mobiles lourds),qu'est-ce qu'un vélo ou une voiture dans ce cas ?

Pas clair tout cela.

Vivement que l'Académie Française se penche sur cette question !    

jeudi 3 octobre 2013

La SNCF recrute... des bénévoles !


Scène de la vie au quotidien : ce vendredi, à la Défense, plus de train pour Versailles (problème  technique)
Les annonces au haut parleur sont inaudibles  et le message est en minuscule sur les écrans
Heureusement, une dame assise sous la borne d'appel (le cône jaune et gris) assure l'intérim et répète sans se lasser ce qu'elle a (bien) compris, avant de prendre elle-même son train.
J'espère que quelqu'un a pris le relais, parce que rien ne remplace le contact humain ! 
Qui a dit que l'emploi est un problème ? 

jeudi 26 septembre 2013

Tant qu'il y a de l'art, il y a de l'espoir !


La culture n’a pas le vent en poupe. Notre Président ne lui prête guère d’intérêt, le budget plat des ménages les incite à la prudence sur les dépenses et les besoins sont ailleurs. D’ailleurs, la fréquentation des théâtres privés est faussement en hausse, les chiffres étant dopés par nouveaux spectacles (humoristes et enfants)  qui occupent (bien) les lieux mais avec un usage différent.

Il y a aussi plein de musées gratuits à ciel ouvert : les expos de photo devant le quai Branly ou le Luxembourg par exemple.  Il y a aussi la nuit des espaces colorés comme le Sephora des Champs Elysées qui est un repère de badauds (mais qui va fermer à 21 heures prochainement).
En bref, tout semble nous pousser à rester chez nous en dehors du Metro-Boulot-Dodo.

Mais j’y pense : et si Sephora créait à la fois un espace « musée » et un rayon d’alimentation ( de l’eau parfumée par exemple), peut-être ne tomberait-il sous le coup de la loi ? Après tout un musée privé gratuit peut sauver l’emploi de 45 personnes (chiffre de licenciement annoncé par Sephora). Qui a dit que la culture coutait dessous et était moins prioritaire que l’emploi ?  

Tant qu’il y a de l’art, il y a de l’espoir !

jeudi 19 septembre 2013

Où attachez-vous votre cadenas ?



Il y avait pourtant un cadenas (et un gros). Il était pourtant solide. D’ailleurs, il a tenu, mais pas le reste. Peut-être que le propriétaire tenait plus à son cadre qu’au reste. Peut-être aussi qu’il a pêché par naïveté.
Il en est un peu de même pour nous.  Nous nous attachons à des personnes, des activités, des objets que nous estimons importantes. Nous y tenons, et elles nous restent. Toutefois, pendant ce temps, d’autres nous quittent (ou nous les abandonnons).   Rétrospectivement, nous pourrions le regretter et penser que ce à quoi nous nous sommes cramponnés n’était pas finalement le plus important (parce que peut-être cela a perdu de son importance). Ce peut-être vos amis, votre travail, un loisir…ou vos proches.
Posez-vous alors la question de savoir ce qui est important et a du sens pour tout : l’équilibre vie privée / vie de famille ? La famille ? Le travail ? Le salaire ? Autre chose ?
  • En  quoi est-ce importante pour vous ?
  • Comment traduire cela en actions ?
  •  Avec qui ?
  •  A quoi êtes-vous prêts à renoncer pour y parvenir ?

Quelques questions simples extraites de la méthode de coaching NEWS  (cf. Mon dernier livre « Donnez du sens à votre vie avec la méthode NEWS », ESF, 2013) pour tirer parti de vos dernières soirées d’été. 

Donner du sens à sa vie, c’est choisir ses priorités et non les subir.  

jeudi 12 septembre 2013

Passé, avenir ou simplement présent ?


Nous jouons à revivre le passé (comme dans cette fête locale où les habitants se sont déguisés comme il y a 100 ans) ou à imaginer le futur (pensez à nos politiques qui ont imaginé le monde des bisounours en 2025). Mais vivons-nous l’instant présent ? L’ici et maintenant, comme disent certains. Avouez qu’il est plus reposant  de rêver à l’âge d’or du passé (et pourtant c’était une époque dure : la preuve, l’exode rurale à ce moment), quant à l’avenir… il sera ce que nous en ferons. Cela dépend de comment nous vivons aujourd’hui. Prenez l’exemple du réchauffement climatique : c’est aujourd’hui qu’il faut agir. Alors, plutôt que de rêver au passé ou au futur, posez-vous la question : comment voulez-vous vivre aujourd’hui pour être heureux demain ?        

vendredi 6 septembre 2013

Je suis une antiquité du XXème Siècle !


Je pensais naïvement que l’usage du mot « antiquités » était réservé aux antiquités grecques ou romaines. Il y a aussi l’usage du mot « antiquités » pour des objets anciens (au moins deux ou trois siècles).
La lecture du Larousse me le confirme :  « Période qui va des origines des temps historiques à la chute de l'Empire romain ; civilisation antique, en particulier grecque et romaine (en ce sens, avec majuscule). Ou caractère de ce qui est très ancien ; ancienneté : L'antiquité d'une coutume. » me confirma à priori mes dires.

Puis patatras ! Il est aussi écrit dans le Larousse : « pour l'Administration des douanes, le terme d'antiquité, longtemps réservé aux objets de plus de 100 ans d'âge, s'applique aujourd'hui aux objets de plus de 20 ans.) »

Donc « antiquité du XXème Siècle »  se rattache bien à cette dernière phrase du Larousse : « Chose très vieille, anachronique. »


Merci Larousse, c’est bon pour le moral !  

vendredi 30 août 2013

Les animaux sont-ils sensibles à l'Art ?

Voici un chat devant une magnifique reproduction de la sculpture  « Les fruits » de Bourdelle. Son attention est distraite par un simple papillon blanc qui virevolte autour de lui (attiré par la sculpture ?). Vous pourriez vous dire qu’un rien le distrait et qu’il n’est pas sensible à des œuvres d’artiste. Les animaux n’ont pas d’âme !
Vous pourriez aussi penser qu’il y vit à longueur de temps et qu’il voit cette sculpture à longueur de journée. Alors qu’un papillon de passage… C’est peut-être l’habitude qui fait qu’il ne voit plus là où il vit.
Il en est de même aussi pour nous, êtres humains. Nous sommes tellement habitués à notre environnement que nous ne le voyons plus, que ce soit notre chez nous, notre quartier, notre trajet domicile-travail.

Nous aussi, nous nous laissons divertir par des micro-détails sans plus voir l’essentiel. Il faut que ce soit des personnes de passage qui attire notre attention dessus. Cela est même le cas des artistes et des professionnels faisant fonction de juge-arbitre en la matière. Il y a une quarantaine d’années, certains de ces derniers avaient commencé à brader les bouches de métro parisiennes décorés par Guimard, avant de changer d’avis devant la ruée des demandes.


Alors, tout humain que nous sommes,  les chats ont peut-être quelque chose à nous apprendre en termes artistiques. Après tout, admirer un vol de papillon (même si c’est pour éventuellement le choper et le manger), c’est de l’Art.                    

vendredi 23 août 2013

La sélection parle physique est de retour !



Nombre de parcs d’attraction ont trouvé un moyen très simple pour éviter que des personnes trop petites (et / ou trop jeunes) fassent certaines attractions où les systèmes de sécurité ne les maintiendraient pas en place : ils utilisent une toise !

Cette méthode a inspiré d’autres lieux. Voici par exemple un club de jazz dans un lieu de villégiature qui a placé sa sonnette… en haut de la porte.  Moralité : les plus jeunes non accompagnés et les plus âgés ne peuvent y accéder (les gens grandissent de génération en génération).

Voici une méthode intéressante qui me fait penser, dans une autre dimension,  aux compagnies aériennes qui vous font payer un supplément pour un deuxième siège si vous êtes trop gros (je ne parle d’Easy Jet ou de Ryan Air, mais tout simplement d’Air France).

On pourrait aussi utiliser le système à l’envers avec des boutons d’accès placés très bas pour les enfants. 
Nous sortons de plus en plus de la culture moyenne où chacun peut avoir accès à tout. Maintenant, il faut choisir : être grand ou petit, fluet ou gros, avec ses avantages et inconvénients.


Gare aux dangers de revenir à une époque où les blonds (encore un critère de discrimination)  étaient perçus comme les surhommes.  

jeudi 15 août 2013

Le ski se prépare au réchauffement climatique


L’année 2012 devrait être une des années les plus chaudes de ces cent dernières années.  Que sera l’hiver ? Nul ne le sait. En tout cas l’industrie du ski s’y prépare. Il y avait les canons à neige et autres accessoires du même genre. Voici maintenant les pistes en bois. Les gains : plus besoin de lourds investissements en télésièges, des économies en électricité et une approche plus écolo du paysage. Les inconvénients (et risques) : la sensation est courte, l’arrivée délicate (dans des bottes de foin) et la décentralisation de ce genre d’activités peut déstabiliser l’économie de la montagne (pourquoi aller dans les Alpes quand on peut le faire chez soi ou à proximité).

D’ici à ce que les employés de la SNCF se mettent en grève pour protester aux baisses de trafic engendrées par le réchauffement climatique, …      

samedi 10 août 2013

Les lillipuitiens sont de retour


On pourrait se croire dans un parc d’attraction ou à France Miniatures. En fait, ici, dans les Alpes, les maisons sont si petites qu’on peut les prendre avec soin entre deux doigts, et encore…

D’ailleurs, tout est à l’échelle, ce restaurant s’appelle « demi-lune ». Seul le ciel est grand.     

jeudi 1 août 2013

Où sont les gardiens de square d'antan ?


Il fut un temps à Paris, où de terribles cerbères montaient la garde et protégeaient les pelouses pendant quedeschaisières courraient après les utilisateursdeschaisesen fer pour leur faire payer un écot.

Les chaisières ont disparu depuis belle lurette. Quant aux gardiens, ils ont baissé les bras devant l'occupation des pelouses en été. Il faut dire que leurs moyens (en nombre et en moyen de circulation) ne sont pas forcément à la hauteur de leur mission.

Si l'on en juge par le vélo de fonction du gardedu Jardin de Luxembourg (plus grand jardin de Paris), il faut même pédaler dur !      

vendredi 26 juillet 2013

La vie de château


Profitez de vos vacances pour mener la vie de château. De grands sièges vous permettent de trôner avec votre cour (et vos enfants) et l’espace devant vous vous donne un sentiment de puissance. Bien sûr, les esprits chagrins pourraient dire qu’il s’agit d’un plaisir passager et que la nuit, le mauvais temps ou les marées peuvent dissiper ce rêve. Mais qu’importe ! Vaut-il mieux vivre en permanence dans un château avec de grands murs qui vous entourent (et vous donnent un sentiment d’enfermement) ou bien un sentiment intérieur (même provisoire) qui vous donne du plaisir et une envie d’avancer.
Après tout, où est-il démontré que les riches sont forcément plus heureux ? L’argent peut faciliter les choses, mais ne remplace pas les vrais besoins que vous avez de vous réaliser.
Alors, plutôt que de vous dire : « quand j’aurai de l’argent, je ferai ceci ou cela pour moi ou pour les autres », faites plutôt ceci ou cela maintenant, même à temps très partiel et vivez une vie riche de sens pour vous.    

Vivre quelques minutes ou quelques heures cette vie de château peut nourrir votre richesse intérieure et / ou votre ambition pour de longs mois.

vendredi 19 juillet 2013

La finance européenne est en mauvais état ! La preuve...



Une vue pris sur le vif dans une rue de Paris (17ème).
Quelques constats
·         A la fois la façade et l’intérieur (contenant et contenu) sont à refaire
·         Du bric à  brac permet de soutenir (provisoirement) l’ensemble
·         Tout est bâché : « Circulez, il n’y a rien à voir »
·         Pas de date d’achèvement des travaux (ni de début)
·         On ne sait pas qui a décidé des travaux (Maître d’Ouvrage), ni qui s’en occupe (Maître d’œuvre)
·         Au moins les couleurs et le logo sont respectés


Bon courage à nous tous !

vendredi 12 juillet 2013

Cloué au pilori !


Photo prise il y a une semaine dans une zone de bureaux de la région parisienne. Face au siège social, sur des poteaux en ciment des images de morts. La photo ci-dessus ne présente que des postes, mais d’autres étaient nominatives.
Renseignement pris, il s’agissait des salariés de Ricoh, fabricant japonais de matériel de bureautique qui avaient manifesté les jours précédents contre la suppression de 300 postes (http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-salaries-de-ricoh-manifestent-contre-un-plan-social-53890.html).  
Cette image me fait penser à la campagne de prévention routière dans ma ville où, à des endroits dangereux, des silhouettes noires rappellent qu’à cet endroit, à une certaine date, une personne avait été tuée.

Il y a à la fois une expression de colère et un côté mortifère qui donnent le sentiment qu’il n’y a plus d’avenir ; c’est ce deuxième aspect qui m’interpelle plus : ce sentiment de décroissance et de pessimisme de fin du monde (ou d’un monde). Brrrrrr… 

vendredi 5 juillet 2013

Que préféreriez-vous être ? Une place, un bateau, un arbre ...?


Ce week-end, petite promenade sur les bords de Seine où j’ai eu l’occasion d’admirer les vedettes  « Jean Gabin» et « Yves Montand » à l’arrêt pendant que « Jean Marais » filait bon vent sur le fleuve.
Cela m’inspire deux réflexions (et deux questions pour vous) :

La première concerne la survie du nom : préféreriez vous que votre nom reste dans les mémoires sous forme d’une place, d’un bateau, d’un arbre (vous pouvez acheter un arbre dans nombre de parcs en France)… ?  Remarquez que c’est un domaine où vous devez faire preuve d’originalité. Il est dur de débaptiser une rue (les riverains sont les premiers à s’en plaindre à cause des coûts induits) : la majorité d’entre elles sont toujours trustées  par des  figures éminentes (et souvent oubliées aujourd’hui) de la IIIème République. Une grande proportion le sont aussi par nos soldats vainqueurs de la seconde guerre mondiale (si, si, nous l’avons gagné) : de Gaulle, Leclerc, de Lattre de Tassigny…   D’autres ont contourné l’obstacle en créant des musées, des fondations, voire des monuments : Mitterrand et sa pyramide de verre, Chirac et son musée de Arts Premiers... 

Alors, à votre tour de trouver une approche originale pour vous.

La seconde porte sur la compétition post mortem dans la nomination. Non seulement les grands acteurs cités plus haut ont rivalisé pour être au plus haut en termes de notoriété durant leur longue carrière (question d’image et... de cachet), mais il leur faut, même décédé encore se battre, par le truchement de leurs héritiers,  pour rester à la hauteur : pourquoi le bateau de l’un est-il plus grand que celui de l’autre ? Pourquoi tel personnage a le droit à avoir un avenue quand d’autres ont simplement une rue ? 


Donc, à quel niveau  placez-vous votre ego ?              

dimanche 30 juin 2013

SNCF : cherchez l'erreur !

La gare de Lyon, la SNCF aime bien jouer avec vous. En voici trois exemples :
  1.      Une porte grande largeur condamnée.  C’est clairement indiqué. Ce qui ne l’est pas, c’est l’issue de remplacement. Cherchez bien, elle se trouve exactement à l’opposé cachée derrière une buvette. Les personnes concernées n’étaient pas franchement heureuses de jouer à cache-cache, surtout que lorsque vous empruntez de telles portes, vous êtes en général chargés (de bagage ou d’âmes).  Moralité : voyagez léger (c’est peut-être cela le message) ou prenez votre temps.
  2.     Pour vous garantir un départ à l’heure, les portes se ferment deux minutes avant (Que fait le conducteur pendant ces deux minutes ? Mystère !). Par contre, un train est estimé à l’heure s’il a moins de dix minutes de retard. C’est un peu comme la Poste : relever les lettres de plus en plus tôt pour garantir une livraison le lendemain (ou le surlendemain). 
  3.     Le troisième exemple est plus étonnant.  Mercredi 19 juin, vers 13h15, les hauts parleurs de la SNCF ont diffusé pendant environ 10’ le message suivant : « ne tenez pas compte du message qui va suivre ». Puis, après 10’ de minutes de préparation psychologique, les hauts parleurs ont HURLE : « Suite à un accident, veuillez évacuer la gare immédiatement et prenez en charge les personnes qui ont du mal à se déplacer ». Et alors ?

a.      Le message d’avertissement préalable était uniquement en français quand le message d’alerte était en français, en anglais et en italien. Moralité : vive les étrangers, mais qu’ils se débrouillent.
b.      Le choix du moment était opportun : l’arrivée du train de Milan et d’Annecy coïncidait avec le lancement à plein tubes de l’alerte, d’où une certaine panique parmi les arrivants.


Souriez ! « Tout est possible à la SNCF », comme le disait autrefois un slogan de campagne de pub !  

samedi 22 juin 2013

Pour faire lire, écrivez sur les murs

« Ce n’est pas beau d’écrire sur les murs dans la rue et en plus c’est interdit (loi de juillet 1881) !  Donc vite, il faut nettoyer les murs de tous ces dessins et textes honteux qui prolifèrent. Après cela, on pourra se concentrer sur l’essentiel : redonnez le goût de la lecture et notamment de la poésie. » Voilà, en gros, ce que disent les braves gens.   

Oui mais…, et si la crise de la lecture et le désintérêt de la poésie ne tenaient pas à  tout autre chose ? Dans un monde où nous n’avons plein de tentation, l’effort est dur à faire d’aller chercher un livre et de le lire, alors que sans effort la musique et la vidéo s’offrent à nous.

Une solution : faire sortir les textes des livres et les mettre en face des yeux des personnes pour qu’ils redécouvrent des textes sans effort. Voici ce qui a été tenté rue Férou à Paris, dans le 6ème arrondissement, où « le bateau ivre » de Rimbaud est reproduit en grands caractères sur le mur. Cela ne laisse pas indifférent les piétons.     
  

Alors, à quand des œuvres classiques sur les grandes artères ? Imaginez Simenon sur le quai des Orfèvres (siège de la police)  à Paris ou  Voltaire… boulevard Voltaire ? 

vendredi 14 juin 2013

Le miroir de la Défense

Sur l’esplanade de La Défense, il y a quelques jardins lorsque vous descendez de la Grande Arche vers le pont de Neuilly.  Dans l’un de ceux-ci, tous les matins (et jusqu’en début d’après-midi) vous pouvez croiser un homme emmitouflé dans sa parka. Eté comme hiver, par beau temps ou sous la pluie, il occupe ce banc, « son » banc.

Je l’ai découvert du haut des fenêtres d’une entreprise qui surplombe ce square. Je l’ai vu sous le soleil (même froid) et sous la pluie toujours dans la même posture (il existe pourtant à 15 mètres de son banc des arcades bien couvertes sous lesquelles il aurait pu se protéger).

Je ne sais s’il est jeune ou vieux, compte tenu de sa posture. Il ne demande pas d’aumône et est en dehors des grands flux de circulation

Il est pour moi une interrogation, un miroir et une image. Une interrogation par son côté ermite au milieu d’un grand brassage de personnes de tous pays. Un miroir parce qu’il est à la fois, l’anti-société de consommation. Une image de  notre société égoïste.


Et pour vous, que représente-t-il ?          

jeudi 6 juin 2013

Que nous présagent les bulles ?


Je ne parle pas ici des bulles de savon ou de celles des bandes dessinées. Je souhaite m’entretenir avec vous des bulles de verre (ou autres matériaux similaires) qui commencent à enchâsser nos monuments.  

Voici une photo de la gare de Strasbourg, ou comment une belle façade a disparu sous une telle bulle.  Quelle signification donner à cette réalisation : une protection contre les intempéries ? Un rempart contre l’érosion ? Un écrin de protection ?  Peut-être tout cela à la fois, peut-être autre chose encore.

Une bulle facilite le maintien en l’état, mais elle ne permet guère l’adaptation de l’objet protégé au fil des années. En effet, un bâtiment vit et doit s’adapter à la fois à l’érosion et aussi aux nouvelles habitudes de ses usagers.  C’est là tout le débat. Si nous avons le Louvre aujourd’hui par exemple, c’est parce que les Rois successifs puis les républicains qui ont géré le bâtiment, l’ont agrandi, transformé, revu (après le gigantesque incendie de 1870)… Il n’est pas dit que ces anciens propriétaires le reconnaîtraient aujourd’hui. Si, à l’opposé, l’un d’entre eux l’avait mis sous bulle, il y a de grandes chances qu’il ne serait pas le magnifique bâtiment qu’il est devenu aujourd’hui.

Le risque de mettre sous bulles est de fossiliser le bâtiment et de bloquer  (a minima) son évolution extérieure. Nous avons beau être dans un changement profond de notre style de civilisation, nous donnons par ce biais le sentiment de vivre sur nos acquis et d’encenser le passé en le figeant.


Avec de telles bulles, ni la Tour Eiffel, ni la pyramide du Louvre n’auraient vu le jour. D’ailleurs qui nous dit qu’un jour on ne mettra pas la Tour Eiffel sous bulle ?     

vendredi 31 mai 2013

Sam'Suffit

Qui n’a jamais rêvé d’un petit coin de verdure où se reposer et se prélasser ?
Un endroit dans la nature où vous vivez de manière naturelle, proche de la nature et où vous pouvez oublier tous vos tracas de la vie.
Un endroit discret où vous voyez tout le monde et où personne ne vous voit (ou ne fait attention à vous)
Un endroit proche de Paris (voire même dans Paris), accessible en métro.
Un endroit sans impôts fonciers ou d’habitation.
Un endroit sans électricité pour vivre à la Robinson, quoique avec un peu de débrouillardise…
Vous ne l’avez jamais vu ? Et pourtant chaque jour des milliers de personnes passent devant sans y prêter attention
Vous en rêvez ? Vous voulez y aller ? C’est tout simple : il est dans la montée de la sortie du périphérique parisien extérieur à Porte des Ternes.

Souhaitons-lui longue existence !    

jeudi 23 mai 2013

Tout va très bien madame la Marquise

Qui ose dire que les français sont pessimistes, grognons, en perte de pouvoir d’achat et que sais-je encore ? Qui prétend que tout va de mal en pis ? Les pessimistes et porteurs de mauvaises nouvelles, il faut les brûler en place publique et ainsi faire des exemples qui décourageront les mauvaises langues !

Regardez ce chariot de victuailles vu dans la rue !  Vous voyez bien que l’économie repart et que le pouvoir d’achat n’a jamais été aussi élevé ! Qui eût cru cela il y a quelques mois encore ?

D'autres preuves ? Les touristes sont revenus et devant la pénurie d’hôtels et plus généralement de logements, la RATP a ouvert ses stations pour la pratique de couchsurfing. Il n’y a jamais eu autant de sacs de couchage sur les quais des métros.

Et le temps ? Il est aussi au beau fixe ! Il y a de nombreux badauds qui prennent des bains de soleil sur nos trottoirs. Ils font preuve d’ailleurs d’une grande civilité : non seulement ils restent habiller pour ne choquer personne, mais en plus ils vous préviennent pour éviter que vous ne soyez  gênés en leur heurtant. Pour cela, ils tendent la main pour attirer votre attention sur leur présence. Quelle éducation ! 

Alors, oui, tout va très bien ici, madame la Marquise !      

jeudi 16 mai 2013

lettre ouverte à M. Baudoin Prot, PDG de BNP Paribas

Une de mes amies qui est née par hasard à Tunis (Tunisie) a reçu dernièrement de vos services une invitation à ouvrir un compte dans la nouvelle filiale tunisienne de votre banque. Née française, de parents français, sous le protectorat français, elle a quitté très petite ce pays dont elle n’a aucun souvenir. Rattrapée par son lieu de naissance dans vos dossiers internes,  elle est maintenant ciblée tunisienne.
Petite embrouille, pourriez-vous dire. Pour qui fréquente la toile, ce genre d’évènements est quotidien. Vous consultez un horaire d’avion et dans les jours, que dis-je, les heures qui suivent, vous voyez apparaître une flopée de bandeaux publicitaires sur ce lieu.
Pourtant, mon amie  ne s’attendait pas à cela de sa banque. Ce genre d’évènements interpelle à double titre.
D’abord parce qu’il y usage de données personnelles sans accord de l’intéressée. Vous ne vous y trompez pas puisque votre propre lieu de naissance n’apparaît nulle part dans vos CV sur le net.
Ensuite, parce qu’il y a abus sur la manière de l’utiliser. Si encore,  mon amie faisait de nombreux virements ou échanges financiers avec la Tunisie…, mais là, rien.
Posez-vous la question où vous conduiront ces méthodes : par exemple, avez-vous proposé à M. X (un homme qui a avoué les yeux dans les yeux qu’il n’avait   ou n’avait pas de comptes en Suisse, en Indonésie… je ne me souviens plus) des services discrets et indétectables ? Avez-vous contacté les gens nés en Syrie ayant un compte chez vous pour leur proposer des méthodes de transferts (dans les deux sens) ?  Vous pourriez rajouter à cette liste les Grecs (ou les personnes étant nées en Grèce), Lybiens, Espagnols….
Voici une bonne opportunité pour vos commerciaux : traquez les nouvelles du jour et offrez vos services !
Pour ma part,  je suis né à Paris et je risque de me voir proposer une assurance dommages suite aux dégâts de la place du Trocadéro (je n’y étais pas, mais je suis né dans cet arrondissement).    
A bon entendeur, salut !

vendredi 10 mai 2013

Mettez de la couleur dans votre vie !





Avez-vous déjà été au marché de Belleville (Paris) ? Les camionnettes des commerçants ont toutes été tagués par des artistes et cela met de l’ambiance. Dans le 93, de nombreux commerçants ont choisi de faire décorer leur volet roulant par des tagueurs renommés plutôt que d’avoir des tags disgracieux. Comme les tagueurs se connaissent entre eux, le prix du tagage comprend l’assurance que le tag ne sera pas abimé.

Voici de bonnes idées à  exploiter. D’ailleurs, nous ne sommes pas les premiers. Dans le quartier ouvrir de la Boca (banlieue de Buenos Aires), les rues du centre sont peintes et cela donne du cachet (vous faites vite la différence si vous vous éloignez de quelques rues et entrez dans les rues grises et ternes.

Alors à vos pinceaux  ou trouvez des tagueurs !

vendredi 3 mai 2013

L'avenir du pianiste passe par le marketing !

Dans la partie supérieure du centre commercial de La Défense, il y a un grand nombre de restaurants disposés en U avec, au centre, un piano à queue disposé sur une estrade. Rien de particulier si ce n’est que le piano joue tout seul (miracle de l’électronique). Bien sûr un pianiste est prévu à certaines heures (notamment le week-end), mais dans le fond, en a-t-on réellement besoin ? la musique dispensée est variée de bonne qualité et les touches du piano qui s’agitent, créent un sentiment de vie (si non, on pourrait remplacer le tout par de grandes enceintes).  Le pianiste a-t-il encore un avenir ? Si la magie est celle du piano, alors, laissons les pianos seuls et sirotons notre breuvage préféré en regardant le piano.
 
Si j’étais pianiste, je m’inquiéterais. Bien sûr, le pianiste peut s’adapter facilement à la demande, reprendre un morceau qui a plu, créer une ambiance… Tout cela est difficile pour un piano électronique qui se programme à l’avance. Oui, mais… le piano électronique n’est pas payé,  n’a pas de charges sociales, se repose très peu et ne se met pas en grève. La tentation est donc grande pour les responsables de centres (centres commerciaux, bar, restaurants…) de se passer de plus en plus de pianistes.     
 
La situation est-elle désespérée ? Oui, si les pianistes restent dans le cercle restreint des salles de concert. Non, si ils cherchent à aller au-devant des « mélomanes ». L’exemple ci-dessus présenté sur la photo est à New York, au milieu de Washington Square (Greenwich Village) où chaque week-end, un homme vient avec son piano à queue jouer au milieu de la foule. Oui, mais c’est en Amérique, dites-vous !
 
Vous pouvez retrouver la même situation en France et à Paris plus particulièrement. En voici deux exemples vus cette semaine (liste non exhaustive !).

·         A l’entrée du métro Saint Germain des Près, sur le boulevard Saint Germain, j’ai croisé plusieurs fois un groupe de jazz avec un vrai piano droit.

·         A Opéra, sur le quai en direction de Villejuif / mairie d’Issy, un joueur de synthétiseur (d’accord, ce n’est pas un piano).
Je ne sais si le marketing est enseigné au Conservatoire, mais certains semblent en avoir tiré les leçons. Voici un bel exemple de mise en valeur de son savoir (et savoir-faire) Savons-nous faire de même avec nos talents, c’est-à-dire les mettre en valeur au bon endroit ?

vendredi 26 avril 2013

Merci NIVEA !

Au nom de tous les pères qui ont de (grandes, voire éternelles) ados, je vous dis merci ! Voilà une marque qui nous comprend. Quand ma fille (je parle de la dernière) me dit « il faut qu’on parle » (sous-entendu : il faut que JE parle), la situation est sérieuse. Il ne s’agit pas de problèmes de cœur ou vestimentaires (ça c’est pour la mère), mais de choses plus graves : des problèmes qui demandent des décisions rapides avec des actes. Remarquez bien qu’il ne s’agit pas de trouver des solutions, elles sont en général incluent dans les questions, voire sous-entendues, voire encore déjà prises par l’intéressé.
Alors pourquoi stresser (et faire appel à Nivea) me diriez-vous ? Parce que vous ne savez pas ce qui va vous tomber sur la tête !  Alors quand j’entends cette phrase (« il qu’on parle »), le stress monte et je commence à transpirer en me demandant ce qui va me tomber sur la tête :

·         Avancer de l’argent (alors que vous avez prévu  votre argent liquide pour le lendemain et qu’il sera galère de trouver un distributeur de billets là où vous allez)
·         Faire un travail en urgence quand vous-même vous avez d’autres urgences
·         Servir de chauffeur (ce qui peut vous obliger à modifier des RDV)
·         ...

Je vais donc tester Nivea for men en espérant que cela me donnera un peu de Zenitude. Peut-être y –a-t-il sur le flacon des formules magiques à prononcer pour éviter  cette montée de stress quand j’entends la phrase ; sinon, pourquoi ne pas prendre en compte ce billet et améliorer le packaging ?