samedi 30 novembre 2013

Le four à pain


Quelques communes ont gardé la nostalgie des fours à pain communaux où tout le village venait faire chauffer ses plats et cuire son pain.
Ici, dans ce village (en Savoie),  ce four est au bord du chemin. Il fonctionne m’a-t-on rapporté deux ou trois fois par an, lors de fêtes du village. Vous pouvez aussi demander sa mise en service pour quelques fêtes que vous organisez. II faut environ une nuit de chauffe pour qu’il soit opérationnel.
Regardez les bancs de part et d’autre du four : ils traduisent bien le partage et la convivialité, au même titre que la fontaine ou le lavoir du village.
 Ce que le four symbolise, c’est le partage en commun tout en gardant son individualité.

L’antithèse : la voiture dans un monde où le covoiturage ne décolle guère.  

samedi 23 novembre 2013

Le distributeur de chats


Nous n’avons plus confiance en notre gouvernement, en nos hommes politiques, en nos journalistes, en nos banquiers, …
Bref, le doute est de rigueur. En attendant que la confiance revienne, que faire de tous nos outils ?
En Normandie, une expérience est faire avec des distributeurs de chats. Puisque les gens tirent moins d’argent, la banque concernée teste la vente de chats par DAB.
C’est simple, vous consultez le catalogue à l’écran, choisissez le chat et entrez votre carte bancaire.
Les avantages ? Un service 24/24 et un grand choix.
Les inconvénients : le retour est plus difficile.
En plus cela donne du travail aux employés des banques qui, sinon, risqueraient le licenciement. 

En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées.   

vendredi 15 novembre 2013

Les feux de la rampe


Savez-vous d’où vient l’expression ? 

Autrefois*, dans les théâtres du XVIIe siècle, l'éclairage de la scène était assuré par quelques chandelles placées au fond du décor.
Mais les acteurs apparaissant plus comme des silhouettes que comme de vrais personnages, ces chandelles furent ensuite déplacées vers l'avant de la scène, posées sur des lattes en bois qui donnèrent à l'éclairage le nom de 'rampe'.
À la fin du XVIIIe siècle, les acteurs obtinrent de faire remplacer les chandelles par des bougies, puis arriva l'éclairage au gaz et, enfin, la fée électricité.
C'est de cette 'rampe' d'éclairage qu'est venue notre expression. C'est au XXe siècle qu'elle a pris un sens bien plus large pour désigner les personnes qui, même sur une courte durée, passent dans la 'lumière' de l'actualité comme les acteurs le sont dans la lumière des feux de la rampe.

Etes-vous sous les feux de la rampe ?  La majorité d’entre nous ne l’aiment pas parce que bien souvent, vous y êtes à votre corps défendant. Aujourd'hui, sauf pour les artistes,  les rampes d'éclairage semblent réservées aux aquariums et aux acteurs muets et colorés que sont leurs habitants. Nous aimons l’ombre parce qu’elle nous protège. Cela soulève deux difficultés :

La première est que nous n’entendons pas forcément les acteurs (du fait de notre recul) et nous en déduisons leurs discours : c’est illusoire. Sur l’image présentée, la musique réelle que j’entendais n’est peut-être pas celle jouer par le pianiste (la télé utilise beaucoup le playback avec les artistes en direct). Cela devient un monde d’illusions.   

La deuxième est que loin des feux de la rampe nous ne sommes pas entendus. Alors, ou nous estimons que les mécanismes de représentation (en entreprise, en  politique, …) sont suffisants, ou alors nous  devons piquer une colère, faire un esclandre pour nous faire entendre (porter un bonnet rouge, vert, …). Le système devient ingouvernable.

Finalement les feux de la rampe ont du bon !

jeudi 7 novembre 2013

La vie en rébus


Nous avions abordé la semaine dernière, l’art d’écrire « cool ». Tout le monde n’aime pas lire (nous sommes plutôt dans une société où l’image mobile ou fixe domine. Alors, Samsung a imaginé une publicité d’un genre original : le rébus.

Regardez la façade du CNIT à la Défense (92). Il n’aurait pas coûté plus cher (et peut-être même moins) de mettre les bandeaux dans le bon sens. Oui, mais votre œil ne l’aurait pas retenu. Alors que là, vous regardez parce que vous ne comprenez pas… tout de suite.

Celui qui a fait l’apologie de cette approche, c’est Seth Godin, un spécialiste US du marketing (rien à voir avec les poêles) dans son livre sur la vache pourpre (style Milka) : « si vous allez de Paris à Lyon en voiture ou en train, vous regardez, vous les gens des villes, les premières vaches (ah ! la campagne !) puis vous ne les voyez plus parce qu’elles sont toutes semblables. Mais si au milieu d’entre elles, soudainement, il y avait une vache pourpre, celle-là vous ne la rateriez pas.  
   

Moralités : différenciez-vous de façon originale (voire agressive à l’œil) et regardez les vaches entre Paris et Lyon. 

vendredi 1 novembre 2013

Comment parler "cool" ?



Voici une affiche relevée cette semaine dans le métro ; Je m’interroge : pourquoi se battre contre le français « texto » si les collectivités locales s’y mettent ?  Bien sûr, de leur part, cela fait plus « classe ». C’est « in », elles sont dans le vent. Quelle image cela donne-t-il aussi à nos visiteurs étrangers ?  Finalement, le français ne leur semblera pas une langue si compliquée, presque de l’anglais. Jouons comme le département de l’Aisne : je vais faire traduire ce texte par Google Traduction en polonais (pourquoi pas ?) et le retraduire. 

Voici le résultat : 

Voici cette semaine soulevait affiche dans le métro, vous me demandez pourquoi je me bats contre le message texte français que les communautés locales obtiennent? Bien que leur part de faire plus de classes. Est "in" sont dans le vent. Quelle image de fluorescence, car il donne à nos clients étrangers? Enfin, les Français ne semblent pas avoir un tel langage compliqué, le droit anglais.


Et voilà, j’ai écrit comme dans l’Aisne !   Plus « cool » n’est-ce pas !