vendredi 26 juillet 2013

La vie de château


Profitez de vos vacances pour mener la vie de château. De grands sièges vous permettent de trôner avec votre cour (et vos enfants) et l’espace devant vous vous donne un sentiment de puissance. Bien sûr, les esprits chagrins pourraient dire qu’il s’agit d’un plaisir passager et que la nuit, le mauvais temps ou les marées peuvent dissiper ce rêve. Mais qu’importe ! Vaut-il mieux vivre en permanence dans un château avec de grands murs qui vous entourent (et vous donnent un sentiment d’enfermement) ou bien un sentiment intérieur (même provisoire) qui vous donne du plaisir et une envie d’avancer.
Après tout, où est-il démontré que les riches sont forcément plus heureux ? L’argent peut faciliter les choses, mais ne remplace pas les vrais besoins que vous avez de vous réaliser.
Alors, plutôt que de vous dire : « quand j’aurai de l’argent, je ferai ceci ou cela pour moi ou pour les autres », faites plutôt ceci ou cela maintenant, même à temps très partiel et vivez une vie riche de sens pour vous.    

Vivre quelques minutes ou quelques heures cette vie de château peut nourrir votre richesse intérieure et / ou votre ambition pour de longs mois.

vendredi 19 juillet 2013

La finance européenne est en mauvais état ! La preuve...



Une vue pris sur le vif dans une rue de Paris (17ème).
Quelques constats
·         A la fois la façade et l’intérieur (contenant et contenu) sont à refaire
·         Du bric à  brac permet de soutenir (provisoirement) l’ensemble
·         Tout est bâché : « Circulez, il n’y a rien à voir »
·         Pas de date d’achèvement des travaux (ni de début)
·         On ne sait pas qui a décidé des travaux (Maître d’Ouvrage), ni qui s’en occupe (Maître d’œuvre)
·         Au moins les couleurs et le logo sont respectés


Bon courage à nous tous !

vendredi 12 juillet 2013

Cloué au pilori !


Photo prise il y a une semaine dans une zone de bureaux de la région parisienne. Face au siège social, sur des poteaux en ciment des images de morts. La photo ci-dessus ne présente que des postes, mais d’autres étaient nominatives.
Renseignement pris, il s’agissait des salariés de Ricoh, fabricant japonais de matériel de bureautique qui avaient manifesté les jours précédents contre la suppression de 300 postes (http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-les-salaries-de-ricoh-manifestent-contre-un-plan-social-53890.html).  
Cette image me fait penser à la campagne de prévention routière dans ma ville où, à des endroits dangereux, des silhouettes noires rappellent qu’à cet endroit, à une certaine date, une personne avait été tuée.

Il y a à la fois une expression de colère et un côté mortifère qui donnent le sentiment qu’il n’y a plus d’avenir ; c’est ce deuxième aspect qui m’interpelle plus : ce sentiment de décroissance et de pessimisme de fin du monde (ou d’un monde). Brrrrrr… 

vendredi 5 juillet 2013

Que préféreriez-vous être ? Une place, un bateau, un arbre ...?


Ce week-end, petite promenade sur les bords de Seine où j’ai eu l’occasion d’admirer les vedettes  « Jean Gabin» et « Yves Montand » à l’arrêt pendant que « Jean Marais » filait bon vent sur le fleuve.
Cela m’inspire deux réflexions (et deux questions pour vous) :

La première concerne la survie du nom : préféreriez vous que votre nom reste dans les mémoires sous forme d’une place, d’un bateau, d’un arbre (vous pouvez acheter un arbre dans nombre de parcs en France)… ?  Remarquez que c’est un domaine où vous devez faire preuve d’originalité. Il est dur de débaptiser une rue (les riverains sont les premiers à s’en plaindre à cause des coûts induits) : la majorité d’entre elles sont toujours trustées  par des  figures éminentes (et souvent oubliées aujourd’hui) de la IIIème République. Une grande proportion le sont aussi par nos soldats vainqueurs de la seconde guerre mondiale (si, si, nous l’avons gagné) : de Gaulle, Leclerc, de Lattre de Tassigny…   D’autres ont contourné l’obstacle en créant des musées, des fondations, voire des monuments : Mitterrand et sa pyramide de verre, Chirac et son musée de Arts Premiers... 

Alors, à votre tour de trouver une approche originale pour vous.

La seconde porte sur la compétition post mortem dans la nomination. Non seulement les grands acteurs cités plus haut ont rivalisé pour être au plus haut en termes de notoriété durant leur longue carrière (question d’image et... de cachet), mais il leur faut, même décédé encore se battre, par le truchement de leurs héritiers,  pour rester à la hauteur : pourquoi le bateau de l’un est-il plus grand que celui de l’autre ? Pourquoi tel personnage a le droit à avoir un avenue quand d’autres ont simplement une rue ? 


Donc, à quel niveau  placez-vous votre ego ?