Je suis moi et vous êtes vous. Vous ne serez pleinement vous que si vous me regardez. Pourquoi ? Parce que nous n'existons que par le regard de l'autre. Il nous renvoie notre image par ses yeux, ses gestes, ses attitudes…Bien sûr, vous pouvez avoir l'image que vous voulez de vous. C'est quand même le regard qu'il vous renvoie qui vous dit qui vous êtes...aux yeux des autres. D'ailleurs, nous le voyons au quotidien. Lorsque nous quittons des liens sociaux (conjoint, famille, amis, collègues, concitoyens…) en pensant que ce sont les autres qui sont en cause, nous nous retrouvons souvent dans le même rapport aux autres et les mêmes situations. Ainsi les divorcés revivent souvent avec le même style de personnes.
Alors, regardez-vous dans ces yeux. Bien sûr, ce n'est pas mon regard, ce n'est pas votre regard, mais ce sont des yeux. Ce sont des yeux qui ont beaucoup vécu, qui ont vu des joies, des pleurs, des choses magnifiques, des horreurs, peut-être plus que vous n'en verrez dans toute votre vie. Ce sont des yeux qui en savent plus long sur vous-même, sur la vie en général que nombre de "psymachins". Ce sont des yeux qui vous interpellent, qui vous interrogent : "où étiez-vous quand il y a eu des horreurs dans mon pays ? Saviez-vous ou ne vouliez-vous pas savoir ? Avez-vous agi ou avez-vous délégué cela à d'autres bons samaritains qui, à leur tour, ont délégué…?
Et maintenant, comment vous sentez-vous ? Etes-vous content de vous ? Est-ce que je vous amuse, vous fait peur ou simplement vous dérange ?
Et moi, que vois-je ? Je vois du monde, du bruit, des gens heureux ou malheureux, des gens bien nourris ou non, je vois de tout. Je vois aussi de l'enthousiasme, de l'égoïsme, de la mobilisation, de l'indifférence. Vous dites que le monde réglera ces problèmes, vous dites peut-être que le monde est mauvais et que cela se reproduira.
Et si cela vous arrivait ? Si demain des émeutes, des atrocités, des ravages se produisaient chez vous, vous appelleriez sûrement à l'aide, au secours. Vous vous lamenteriez sur l'ingratitude des autres qui vous ont oublié. Alors, regardez-moi : vous voyez dans mes yeux le regard que vous aurez alors. Je ne vous le souhaite pas. Alors ne l'oubliez pas !
Alors, regardez-vous dans ces yeux. Bien sûr, ce n'est pas mon regard, ce n'est pas votre regard, mais ce sont des yeux. Ce sont des yeux qui ont beaucoup vécu, qui ont vu des joies, des pleurs, des choses magnifiques, des horreurs, peut-être plus que vous n'en verrez dans toute votre vie. Ce sont des yeux qui en savent plus long sur vous-même, sur la vie en général que nombre de "psymachins". Ce sont des yeux qui vous interpellent, qui vous interrogent : "où étiez-vous quand il y a eu des horreurs dans mon pays ? Saviez-vous ou ne vouliez-vous pas savoir ? Avez-vous agi ou avez-vous délégué cela à d'autres bons samaritains qui, à leur tour, ont délégué…?
Et maintenant, comment vous sentez-vous ? Etes-vous content de vous ? Est-ce que je vous amuse, vous fait peur ou simplement vous dérange ?
Et moi, que vois-je ? Je vois du monde, du bruit, des gens heureux ou malheureux, des gens bien nourris ou non, je vois de tout. Je vois aussi de l'enthousiasme, de l'égoïsme, de la mobilisation, de l'indifférence. Vous dites que le monde réglera ces problèmes, vous dites peut-être que le monde est mauvais et que cela se reproduira.
Et si cela vous arrivait ? Si demain des émeutes, des atrocités, des ravages se produisaient chez vous, vous appelleriez sûrement à l'aide, au secours. Vous vous lamenteriez sur l'ingratitude des autres qui vous ont oublié. Alors, regardez-moi : vous voyez dans mes yeux le regard que vous aurez alors. Je ne vous le souhaite pas. Alors ne l'oubliez pas !
Par cette nouvelle, DALETTRES soutient l'action de http://www.womenareheroes.be/
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