Ici tout va bien. Nous sommes arrivés par bateau au Havre. Une fois la grève des dockers terminée, nous avons été transportés par camion panoramique dans la jolie station balnéaire qui a souhaité faire un échange avec la nôtre. Le petit va bien (tu le vois sur la photo, il est déjà tout bronzé).
Les édiles étaient là pour nous accueillir avec la fanfare municipale, les pompiers et la gendarmerie. Pour nous souhaiter la bienvenue, ils avaient fait appel à un camion élévateur pour être à notre hauteur (comme si nous ne pouvions pencher la tête !). Il y avait aussi des tas de personnes appelées des zauzaulogistes (c'est ce que j'ai compris). Ils voulaient nous examiner sous toutes les coutures, faire des prélèvements, … Heureusement, notre accompagnateur a sorti notre carnet de vaccinations et ils ont été calmés (pour le moment). Les autres humains étaient gardés respectueusement à distance pour qu'ils ne nous embêtent pas.
Ils nous ont trouvés un logement, un peu petit, mais confortable. Nous sommes sur une pelouse au bord de la mer, à l'angle de deux routes. Nous voyons les piétons et les voitures passer autour de nous. C'est un peu bruyant, mais il y a de la vie. J'ai vite appris au petit à traverser la rue (de toutes façons, il y a toujours les gendarmes à proximité : dès que nous bougeons un orteil, ils arrêtent tout le monde).
La vie est tranquille : des balades en bord de mer, quelques bains (je dis bien quelques, parce leur marais n'arrête de partir et de revenir.) J'ai voulu inscrire le petit au club de la plage, mais tout est étriqué. Il ne peut pas poser le pied sur leur gogobogan (?)
Tu me manques, tu aurais bien aimé la vie ici. Maintenant, les indigènes nous aiment bien et viennent nous porter à manger : des feuilles, mais aussi du pain, des pommes… D'autres espèces d'hommes viennent nous voir comme des bêtes curieuses, mais les indigènes et les gendarmes nous protègent de leurs bêtises.
Le petit s'est vite fait des amis : il joue avec des chiens. Il accepte que les enfants le touchent. Par contre, je lui interdis de les laisser monter sur son dos. Comme il est un peu brusque, un petit geste de sa part et ses "passagers" valdingueraient à 30 mètres de là. Le matin tôt et le soir, il y a un grand espace vide au pied des falaises où nous pouvons faire du sport : courir, nager…
Pour ma part, je lis le journal local tous les matins (ils ont installé un panneau lumineux face à notre gite), puis papote avec les indigènes. Ensuite, je fais le tri dans ce que les gens nous apportent, puis la voirie vient nous faire une toilette au jet d'eau (ils en profitent pour nettoyer le carré d'herbes où nous sommes installés). L'après-midi, c'est farniente. Cachée discrètement derrière mes lunettes de soleil, je profite du soleil (je mets de la crème anti-bronzante : ils me la livrent par camion citerne) et lis quelques livres d'aventure. Mes préférés : "Jurassic Park" et "Harry Potter".
En notre honneur, ils ont tiré hier soir un feu d'artifice. Le petit a été un peu effrayé au départ, mais après il voulait courir pour rattraper les feux de Bengale. Il en parle sans arrêt ce matin.
Et toi, comment vas-tu ? Il va falloir dès que je rentre que nous préparions l'accueil des petits indigènes qui vont venir dans notre réserve l'année prochaine.
En attendant, nous t'embrassons et avons hâte de te revoir. Ecris nous !
Les édiles étaient là pour nous accueillir avec la fanfare municipale, les pompiers et la gendarmerie. Pour nous souhaiter la bienvenue, ils avaient fait appel à un camion élévateur pour être à notre hauteur (comme si nous ne pouvions pencher la tête !). Il y avait aussi des tas de personnes appelées des zauzaulogistes (c'est ce que j'ai compris). Ils voulaient nous examiner sous toutes les coutures, faire des prélèvements, … Heureusement, notre accompagnateur a sorti notre carnet de vaccinations et ils ont été calmés (pour le moment). Les autres humains étaient gardés respectueusement à distance pour qu'ils ne nous embêtent pas.
Ils nous ont trouvés un logement, un peu petit, mais confortable. Nous sommes sur une pelouse au bord de la mer, à l'angle de deux routes. Nous voyons les piétons et les voitures passer autour de nous. C'est un peu bruyant, mais il y a de la vie. J'ai vite appris au petit à traverser la rue (de toutes façons, il y a toujours les gendarmes à proximité : dès que nous bougeons un orteil, ils arrêtent tout le monde).
La vie est tranquille : des balades en bord de mer, quelques bains (je dis bien quelques, parce leur marais n'arrête de partir et de revenir.) J'ai voulu inscrire le petit au club de la plage, mais tout est étriqué. Il ne peut pas poser le pied sur leur gogobogan (?)
Tu me manques, tu aurais bien aimé la vie ici. Maintenant, les indigènes nous aiment bien et viennent nous porter à manger : des feuilles, mais aussi du pain, des pommes… D'autres espèces d'hommes viennent nous voir comme des bêtes curieuses, mais les indigènes et les gendarmes nous protègent de leurs bêtises.
Le petit s'est vite fait des amis : il joue avec des chiens. Il accepte que les enfants le touchent. Par contre, je lui interdis de les laisser monter sur son dos. Comme il est un peu brusque, un petit geste de sa part et ses "passagers" valdingueraient à 30 mètres de là. Le matin tôt et le soir, il y a un grand espace vide au pied des falaises où nous pouvons faire du sport : courir, nager…
Pour ma part, je lis le journal local tous les matins (ils ont installé un panneau lumineux face à notre gite), puis papote avec les indigènes. Ensuite, je fais le tri dans ce que les gens nous apportent, puis la voirie vient nous faire une toilette au jet d'eau (ils en profitent pour nettoyer le carré d'herbes où nous sommes installés). L'après-midi, c'est farniente. Cachée discrètement derrière mes lunettes de soleil, je profite du soleil (je mets de la crème anti-bronzante : ils me la livrent par camion citerne) et lis quelques livres d'aventure. Mes préférés : "Jurassic Park" et "Harry Potter".
En notre honneur, ils ont tiré hier soir un feu d'artifice. Le petit a été un peu effrayé au départ, mais après il voulait courir pour rattraper les feux de Bengale. Il en parle sans arrêt ce matin.
Et toi, comment vas-tu ? Il va falloir dès que je rentre que nous préparions l'accueil des petits indigènes qui vont venir dans notre réserve l'année prochaine.
En attendant, nous t'embrassons et avons hâte de te revoir. Ecris nous !
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