- Mesdames, messieurs, vous êtes ici rassemblés pour que vous soyez averti qu'un danger nous guette. La France est en train de mettre au point une nouvelle arme contre nous.
- Ce n'est pas possible s'exclame un général. C'est nous qui devons les attaquer. Pas eux ! C'est pas du jeu.
- Si maintenant les démocraties commencent à construire des armes terroristes, où va-t-on ? renchérit une femme.
- Attendez, dit un troisième, que sait-on exactement ? C'est peut-être de la fumée sans feu.
- Revenons au sujet, dit l'orateur, satisfait de cette montée d'attention. Soyons précis : l'agent 92190 a au péril de sa vie pénétré dans un grand parc en lisière d'une grande ville et a réussi le cliché que vous voyez ci-dessus.
- Etonnant ! Incroyable ! Ils ont osé ! … s'exclamèrent les assistants.
- Donc, reprit l'orateur, caché derrière la façade d'un château quelconque, il y a cette étrange coupole qui n'est pas sans rappeler…
- Un lance-fusée continue un homme triste avec de petites lunettes.
- Pourquoi ne s'en est-on pas aperçu avant ? dit son voisin. Qu'est-ce qu"ils font nos espions ?
- Parce ce que bâtiment est caché par grands arbres. De loin, vous ne voyez rien. De face, en contrebas, seulement la façade du château.
- Où cela se trouve-t-il ? reprend un jeune qui pianote sur son ordinateur
- Voici les coordonnées : Longitude : 2 ° 14’ Est, latitude : 48 ° 48’ Nord, altitude : 162m
- Et si c'était simplement un dôme ? se hasarde une personne
- Il y a une fente d'ouverture qui est orientée dans notre direction. Cette fente s'ouvre la nuit. Notre agent a vu alors de la lumière à l'intérieur.
- Comment est-il arrivé sur ce lieu ?
- En fait, d'autres pays ont tenté de le détruire sans succès.
- C'est peut-être nous ? se demande le voisin du général.
- Ne dites pas de bêtises ! lui répond son voisin. Nous le saurions.
- Vous dites "tenté" ! Ont-ils raté ?
- En fait, l'incident s'est produit le 13 juillet au soir. Il y a eu de nombreuses boules de feu dans le ciel. Ce qui a attiré l'attention de 92190, c'est les français ont fait appel à des boucliers humains pour protéger le site. Les gens ont été regroupés autour du bâtiment. Quand les tirs ont cessé, les personnes ont pu retourner chez elle.
- Quel est l'intérêt d'un bouclier humain ? dit un colonel. Un bon système de DCA couplé avec des fusées anti-fusée suffisent.
- Si vous détruisez un bâtiment, c'est un accident. Si vous tuez des gens, c'est un crime. La présence de personnes a du dissuader ces attaquants reprit le général.
- Je n'y aurais pas pensé. Mais ce que vous nous montrez, c'est une photo prise de jour. Comment l'a-t-il prise ?
- Il y est retourné le lendemain. Il semble que les autorités craignaient une nouvelle attaque. Ils avaient rassemblé à nouveau beaucoup de monde. Pour les occuper, il y avait de la musique
- La musique comme sur le Titanic avant le naufrage final dit un cinéphile.
- Qu'a-t-il constaté ?
- Le site s'appelle "cave canem". Du moins c'est le nom marqué sur un panneau près du bâtiment.
- A-t-il cherché à entrer dans le bâtiment ?
- Oui, mais il a été attaqué par des chiens qui lui ont mordu la main
- Il va être enragé !
- Non, il s'est tranché la main immédiatement.
- Alors qu'allons-nous faire ?
- Je pense qu'il ne faut pas nous laisser faire. Avez-vous des suggestions ?
Les participants lancèrent toutes sortes d'idée : envoyer une fusée, porter plainte à l'ONU, le plastiquer, bâtir des sites de défenses…
Finalement, il fut retenu de construire un bâtiment à l'identique avec un dôme similaire pour montrer qu'on n'avait pas peur.
vendredi 5 septembre 2008
Quelque part dans une salle souterraine d'un pays étranger…
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire