samedi 30 septembre 2023

La chance, cela se construit !



Elle se travaille de quatre manières : faire preuve de curiosité, développer un réseau, savoir tirer parti d’un échec et rebondir et anticiper.

Nous vivons tous une époque de plus grande liberté de choix pour notre vie privée, sociale ou professionnelle. Chacun d’entre nous est sur un chemin, bon ou mauvais selon son goût, et c’est notre chemin. Nous pouvons toujours penser que notre chemin actuel va durer cahin-caha. Toutefois la vie nous rattrape avec ses aspects positifs et négatifs. Alors, un jour, à l’occasion d’une croisée des chemins un peu plus âpre (une pression trop forte au travail, un changement d’environnement, …), nous pouvons réaliser que nous ne sommes pas là où nous devrions être. Cela peut nous susciter de l’inquiétude face aux décisions inhérentes à nos orientations : «vers où aller ? » et « comment faire ? ».

Que notre croisée des chemins soit personnelle ou professionnelle, voici une boussole qui permet non seulement de trouver sa direction, mais aussi de lever les freins qui peuvent entraver son chemin, de s’assurer que cela est en rapport avec ses valeurs et de se bâtir un plan d’actions pour y parvenir.

Les quatre points cardinaux sont assimilés à quatre niveaux de réflexion :

§  Au NORD (« vers où ? »), quels outils vous aident à choisir la direction qui vous correspond et à définir une stratégie ?

§  A l’EST (« pourquoi ? »),  comment vous reconnectez avec vos sources de motivation, à définir vos valeurs et à faire vos choix en accord avec celles-ci ?

§  A l’OUEST (« comment ? »), comment planifier et à mettre en œuvre avec succès ce à quoi vous voulez arriver.

§  Enfin, au SUD (« pourquoi je n’y arrive pas ? »), quels sont vos blocages et comment les dépasser.

 

Le livre ci-dessus n’est pas un manuel d’auto-coaching. Cela n’existe pas. Il se veut simplement un livre de réflexion et d’analyse qui vous aide à voir plus clair. Quelle histoire voulons-nous écrire dans le futur ? Celle qui nous a conduit là où nous sommes et qui laisse la part belle au hasard ou bien encore la nôtre ?

Un outil original et innovant pour réorienter sa carrière et sa vie !

vendredi 15 septembre 2023

La vie professionnelle après 40 ans



Dans son livre « la part de l’autre » (Albin Michel, 2001), Eric-Emmanuel Schmitt imagine un Adolf Hitler (AH) admis à l’école des Beaux-Arts de Vienne et les conséquences qui s’en suivirent. 

AH devient un peintre assez connu, fréquentant l’École de Paris à Montparnasse entre les deux guerres, puis ruiné par la crise de 1930 rentrant à Berlin pour devenir professeur. 

 

« Après quarante ans, un artiste n’a plus d’illusions sur lui-même. Il sait s’il est un grand artiste ou un petit. 

 

A vingt ans, tout est songe, suspendu dans les nuages. A quarante ans, une partie de nos rêves est devenu la matière de nos vies. On a peint, on a produit, on a eu le temps de se tromper et de se reprendre, on a eu le loisir de repousser ses limites. A quarante ans, la technique a fini par être acquise et l’énergie demeure intacte : on sait enfin et l’on peut encore. Si on n’a pas produit un chef-d’œuvre, ou même l’amorce d’un chef-d’œuvre, alors la partie est finie.

 

Oui, on excuse l’absence de fermeté du trait, la timidité de la couleur, les hésitations de la composition tant que le peintre est en devenir. Certes, on voit des monstres, tels Picasso ou Bernstein (un des personnages du livre), qui, à dix-sept ans, sont déjà péremptoires. Mais, en face de ces évidences, on se dit qu’ils sont nés génies avec leurs moyens de génie alors que d’autres mettent des années à acquérir les moyens de leur génie. On attend, on espère. On se demande de quoi on va accoucher. Que donnera le travail ? Un prématuré ? Deux prématurés ? Trois fausses-couches ? Peu importe. Il faut continuer. On doit accoucher de soi-même. On a rendez-vous avec un inconnu lointain, le peintre que l’on est. A quarante ans, le bébé est venu. Pour les uns, c’est une grande surprise, c’est un géant. Pour d’autres, c’est agréable, c’est un vivant. Pour quelques-unes, c’est dramatique, c’est un mort-né, un petit cadavre qui leur reste sur les bras et qui rend vaines toutes les années d’effort.

 

Alors, puisque j’aime la peinture avec passion, puisque je l’aime plus qu’elle ne m’aime, j’ai décidé de devenir enseignant. Votre professeur. Transmettre. J’ai trouvé ma place. Et je suis devenu heureux.