jeudi 26 novembre 2020

Qu’avait trouvé Archimède ?


Mathématicien, inventeur, ingénieur, le vrai nom du savant était Archimède de Syracuse, et eurêka, ça signifie « J’ai trouvé » en grec ancien. Mais qu’avait-il donc trouvé? 

Selon la légende, le roi de Syracuse avait commandé à un orfèvre une couronne et lui avait donné l’or nécessaire à sa fabrication. La couronne réalisée était superbe et sa masse était identique à celle de l’or donné, mais le roi avait un doute : elle ne semblait pas faite d’or pur… Il demanda à son ami Archimède de s’en assurer sans détruire l’ouvrage. La notion de volume et surtout sa mesure sous ses formes complexes étaient alors inconnues à l’époque! 

En pleine réflexion, et en se plongeant dans une baignoire un peu trop pleine, il constata alors que celle-ci débordait et… Eurêka! Il avait trouvé comment mesurer et comparer le volume de la couronne à celui de l’or donné par déplacement d’eau. Il confirma ainsi que l’or de la couronne n’était pas pur. L’orfèvre fût condamné pour duperie, et la notion de masse volumique entra dans l’histoire. 

Même si cette anecdote est douteuse, on a donné le nom du célèbre savant à la fameuse « poussée d’Archimède», devenue loi ou théorème seulement au XVIe siècle.

La vie d’Archimède se termine aussi de façon légendaire : lors de la prise de Syracuse en -212 av. J.C., un soldat croise le savant traçant des cercles sur le sol. Troublé dans sa concentration, Archimède lui lance : « Ne dérange pas mes cercles ». Vexé, le soldat tue alors le vieillard de 75 ans. 

Source : https://www.quebecscience.qc.ca/14-17-ans/encyclo/eureka/

mercredi 18 novembre 2020

Le hérisson et le renard



Adaptation de vers du poète grec Archiloque : « « Il sait bien des tours le renard. Le hérisson n'en connaît qu'un ».

 

 

Un hérisson et un renard discutaient : le premier disait n'avoir qu'une seule astuce, alors que le deuxième prétendait en avoir cent. Un jour, ils pénétrèrent dans une ferme par un petit trou. Il y avait de tout dans cette ferme : des légumes, des fruits, des plantes... et sans perdre une minuteils commencèrent à manger. De temps en temps, le hérisson rejoignait le trou pour savoir s'il était encore capable d'en sortir, tandis que le renard mangeait avec voracité. 

 

Au bout de quelques heures, ils entendirent le propriétaire qui s'approchait. Le hérisson passa facilement à travers le trou, mais le renard resta collé à l'intérieur, son corps devenu trop gros l'empêchait de sortir. Il avait peur et ne savait que faire. Il implora l'aide de son ami qui lui demanda : " Où sont-elles parties, tes cent astuces ?" "J'ai menti" lui répondit le renard. Le hérisson lui ordonna alors de faire le mort, d'ouvrir la bouche et de laisser les mouches y entrer. 

 

En arrivant, le fermier trouva la moitié de sa récolte réduite à néant et devant lui un renard mort. Bleu de colère, il l'attrapa violemment par la queue et le jeta brusquement hors de sa propriété. Aussitôt, le renard se réveilla et s'enfuit ; l'homme vociférait : " Je vais t'attraper, la moitié de ta queue est dans ma main, je te connais maintenant". 

 

Tout au long de la route, le renard réfléchissait pour trouver une solution, mais en vain. Pour la deuxième fois, il demanda de l'aide à son ami qui répliqua : " Où sont-elles parties, tes cent astuces ?". Le renard resta bouche bée. 

 

Le lendemain, le hérisson organisa une course pour tous les renards de la forêt, mais avant, il ordonna à son ami d'être le premier à l'arrivée. A la fin de la course, le hérisson dit aux renards : " Votre ami a gagné parce qu'il n'a que la moitié de la queue". Alors, ils coupèrent leur queue et comme cela, le fermier n'attrapa plus le voleur. 

 

Source : https://urlz.fr/efnj

vendredi 13 novembre 2020

Les arbres nains


Tomonari et sa femme ont pour toute richesse trois arbres nains : un thuya âgé de cent ans, un pin âgé de cent vingt ans et un érable âgé de deux cents ans.

Tous deux prodiguent à ces plantes les soins les plus attentifs. Très pauvres, manquant du nécessaire, ils n'auraient jamais songé à vendre ces arbres nains dont ils auraient cependant pu tirer un bon prix.

Un jour, alors qu'ils sont dans la pire des misères. On frappe à la porte. Ils ouvrent et voient devant eux un moine mendiant qui leur demande un repas et l'hospitalité pour quelques heures. Dehors il fait froid, il neige et il vente.

- « C'est impossible, répond Tomonari. Nous sommes si pauvres que nous n'avons rien à manger. Quant à se chauffer, c'est hors de question. »

- « Je vous demandais l'hospitalité au nom de Bouddha, notre maître? Puisque vous ne pouvez pas m'accueillir… »
Le moine salue et s'en va sous la neige, pieds nus, chaussé de ses seules getas.  

Les deux époux se regardent tristes et humiliés. Prise de remords, la femme lui dit : « Va chercher le prêtre. Nous partagerons ce qu'il y a… »

Le mari enfile à son tour ses getas et se lance à la poursuite du prêtre. Il n'a pas loin à aller. Le malheureux, épuisé, s'est laissé tomber sur la neige. Il le ramène chez lui et lui sert la galette de millet sèche qu'ils ont mise de côté pour le repas du lendemain. Le prêtre se jette sur cette maigre nourriture avec avidité.

Voyant que leur hôte grelotte de froid, Tomonari s'adresse à sa femme :

- « Il faudrait réchauffer ce malheureux »

Oui, mais avec quoi. Les deux époux se regardent avec angoisse. À moins que…Il faut brûler les arbres-nains. Avec des larmes dans les yeux, sa femme se saisit du thuya centenaire, le met en pièces et allume un feu. Le végétal a tôt fait de se consumer. Il faut maintenant alimenter la flamme avec le pin; puis c'est au tour de l'érable.

Tomonari et sa femme n'ont plus rien. Ils ont tout donné; même ce qu'ils ont de plus cher. Ils peuvent être fiers. En se délivrant de tout attachement égoïste, ils se sont rapprochés du Nirvâna. Le Bouddha doit être content d'eux.

Source : https://www.wikiwand.com/fr/Arbres-nains

mardi 3 novembre 2020

Le hasard et la providence




Le seul survivant d'un naufrage a été emporté par les vagues sur une petite île déserte.
Seul, découragé, il prie tous les jours pour que quelqu'un vienne le sauver.
Mais l'horizon n'est qu'une ligne bleue, désespérément bleue...
Pour ne pas mourir de faim, l'homme chasse.
Pour se mettre à l'abri, il décide de construire une méchante hutte à l'aide de longues feuilles de bananiers séchées.

Après des semaines de travail assidu, son abri de fortune tient à peu près debout.
Fier de son ouvrage, il part à la chasse, mais à la mi-journée, un orage effroyable le surprend et il revient en courant vers sa hutte. Trop tard ! Elle a pris la foudre et le feu la consume...

A genoux sur la plage, l'homme hurle sa détresse : "Mon Dieu, comment peux-tu me faire ça ? Pourquoi me fais-tu ça ?».
Puis, anéanti par la fatigue et la colère, il s'endort sur le sable.

Très tôt, le lendemain matin, il est réveillé par un bruit sourd... un moteur... Il bondit sur ses jambes : un cargo approche de son île ! Ça y est,  il est sauvé ! Une fois sur le bateau, le capitaine lui rend visite dans sa cabine. Alors le naufragé lui demande :

- Comment saviez-vous que je me trouvais ici ? 

- Nous avons vu votre signal de fumée...

Source : http://www.marhba.com/forums/culture-et-histoire-tunisie-38/contes-et-legendes-tunisie-43973.html