vendredi 26 avril 2013

Merci NIVEA !

Au nom de tous les pères qui ont de (grandes, voire éternelles) ados, je vous dis merci ! Voilà une marque qui nous comprend. Quand ma fille (je parle de la dernière) me dit « il faut qu’on parle » (sous-entendu : il faut que JE parle), la situation est sérieuse. Il ne s’agit pas de problèmes de cœur ou vestimentaires (ça c’est pour la mère), mais de choses plus graves : des problèmes qui demandent des décisions rapides avec des actes. Remarquez bien qu’il ne s’agit pas de trouver des solutions, elles sont en général incluent dans les questions, voire sous-entendues, voire encore déjà prises par l’intéressé.
Alors pourquoi stresser (et faire appel à Nivea) me diriez-vous ? Parce que vous ne savez pas ce qui va vous tomber sur la tête !  Alors quand j’entends cette phrase (« il qu’on parle »), le stress monte et je commence à transpirer en me demandant ce qui va me tomber sur la tête :

·         Avancer de l’argent (alors que vous avez prévu  votre argent liquide pour le lendemain et qu’il sera galère de trouver un distributeur de billets là où vous allez)
·         Faire un travail en urgence quand vous-même vous avez d’autres urgences
·         Servir de chauffeur (ce qui peut vous obliger à modifier des RDV)
·         ...

Je vais donc tester Nivea for men en espérant que cela me donnera un peu de Zenitude. Peut-être y –a-t-il sur le flacon des formules magiques à prononcer pour éviter  cette montée de stress quand j’entends la phrase ; sinon, pourquoi ne pas prendre en compte ce billet et améliorer le packaging ? 

jeudi 18 avril 2013

les matriochkas : un peu d'histoire


J’ai aperçu dans la vitrine d’un antiquaire parisien la plus grande série de matriochkas qu’il m’ait été donné de voir. Cela m’a donné envie d’en savoir plus. Vous aussi ?
Alors sachez que les matriochkas sont d’origine relativement récente. Elles datent de 1890 et il semblerait qu’elles s’inspirent de poupées-souvenirs venant du Japon (les Sichi-fuku- jin ou les sept divinités du bonheur).

Toutefois ce concept d’objet emboité était déjà présent en Russie et s’utilisait pour les pommes de pin et les œufs de Pâques.
D’ailleurs, le premier œuf de Fabergé (qui contenait divers objets) date de 1885.

L’art est vraiment international !

samedi 13 avril 2013

Retour au XIIIème siècle ?


Je viens de passer trois jours dans une ferme fortifiée du XIIIème siècle en plein cœur de la Brie (grande plaine agricole à l’Est de Paris).  Qu’est-ce qu’une ferme fortifiée ? Des bâtiments autour d’une cour, une seule entrée dans la cour par un pont qui a dû être levant dans le passé, des grandes douves remplies d’eau autour de la ferme et des systèmes d’escaliers et de passages dans le bâtiment qui facilitent la défense en cas d’attaque. Autour, la vaste plaine…

La vie ne doit pas être drôle lorsqu’on est isolé ainsi. Cela me rappelle les églises du nord de la Somme qui ont toutes, dans le clocher, une lucarne tournée vers le Nord. Les habitants surveillaient l’arrivée de troupes régulières ou non venant… d’Espagne (Rappel : le Pas de Calais et le Nord ont été tenus par les Espagnols jusqu’en 1648 !).

Remarquez qu’il me semble que nous y revenons. Les immeubles, même en milieu urbains denses, se calfeutrent avec double digicode, des hautes grilles, des caméras.

Nos hauts responsables se promènent en voiture blindée  (il y a 40 ans, les voitures présidentielles étaient toutes découvertes), il est interdit de marcher sur le trottoir de l’Elysée et la circulation à certaines heures dans le RER se fait sous la protection de la police ferroviaire. Je connais des entreprises proches du périphérique parisien où, après 19h, des vigiles accompagnent des groupes de collaborateurs au métro le plus proche.

Alors, retour au XIIIème Siècle ? En tout cas, elle avait fière allure la ferme fortifiée. Si au moins cela pouvait aujourd’hui faire progresser l’architecture. Cela est malheureusement loin d’être le cas.  

samedi 6 avril 2013

Simplifions la langue française !


Nombre de personnes, qu’elles soient françaises ou étrangères, créent des entreprises. Elles se heurtent souvent à la barrière de la langue. Langue administrative, tout d’abord, avec son jargon parfois du XVIIème   siècle (je pense à la justice), langue académique avec ses règles obscures (le h aspiré ou non), langue écrite avec ses tournures décalées de la langue orale (qui fait encore l’inversion pour poser une question à l’oral) ?
Alors suggérons à nos gouvernants qui savent si bien utiliser le langage sophistiqué et incompréhensible  des politiques de permettre une simplification de la langue. Après tout, nous sommes parmi les derniers en Europe à utiliser par exemple le « Ph » pour photographie quand les Italiens et Espagnols sont depuis longtemps passé à « foto… ».
La création d’emplois ne vaut-elle pas une grammaire ?