vendredi 27 janvier 2017

Mensah part apprendre la politesse



Il était une fois, dans une ville du Sénégal, un petit orphelin très pauvre qui aurait eu besoin de faire des petits travaux pour vivre mais personne ne voulait l'embaucher : il ne disait ni bonjour, ni au revoir, ni merci, ni s'il vous plaît… Il n'avait pas été éduqué et personne ne lui avait appris la politesse.

Comme il était très malheureux d'être rejeté, il alla chez son grand-père pour lui rendre visite. Il entra dans la case sans prévenir et alla s'asseoir près du feu sans dire bonjour. Son grand-père lui demanda : " Tu ne dis pas bonjour ? " Mensah ne répondit rien. Son grand-père pensa que cet enfant aurait vraiment eu besoin de ses parents pour s'occuper de lui. " Viens t'asseoir auprès de moi, je dois t'expliquer quelque chose, dit le grand-père. Je vais t'apprendre la politesse. "

Et il lui expliqua longuement le " bonjour ", le " au revoir ", le " merci ", le " non-merci ", le " avec plaisir ", le " s'il vous plaît ", le " excusez-moi ". Mais Mensah ne comprenait pas. Il s'énervait, il posait des questions mais rien à faire. Pas moyen de faire entrer quoi que ce soit dans sa tête. Désespéré, le grand-père l'envoya chez l'enchanteur Gatabazi, ce qui signifie " Je porte secours. " Il aurait bien voulu trouver une autre solution car le chemin était très dangereux.

Mensah se mit en chemin. Il traversa une forêt sombre. Il entendait des lions rugir. Il faisait très sombre et des chauves-souris le frôlaient. Avec une peur bleue il continua son chemin. Il rencontra un perroquet qui lui dit : " Bonjour ! " du haut d'un cocotier. Mais Mensah ne répondit pas. " Tu ne me dis pas bonjour ?
- Je ne dis pas ce que je ne sais pas.
- Pour la peine, tu vas retourner au début du chemin. "
Le perroquet donna un coup de bec sur la tête de Mensah qui se retrouva devant la case de son grand-père. L'enfant était très étonné.

Il se remit en chemin. Il était en colère de devoir refaire la même route qui était longue et difficile. Il revit le perroquet.
" Bonjour !
- Bo…Bo…Bon… Mais je ne sais pas! Je ne dis pas ce que je ne sais pas !
- Allez, tu y es presque ! Il te manque une syllabe !
- Mais à quoi ça sert ?
- A se faire des amis, à être aimable, à faire plaisir aux autres. Si tu veux te faire respecter tu dois aussi respecter les autres.
- Bon…Bon…Jour…Ce n'est pas si difficile ! C'est comme il fait bon… et puis il fait jour !
- Tu as compris, tu peux continuer ton chemin. Au revoir ! "

Il continua à marcher et un kilomètre plus loin il vit un homme qui barrait le chemin avec ses grandes épaules et tous ses muscles durs comme du fer. Mensah essaya de passer en le bousculant mais il ne bougeait pas du tout. L'homme le prit par la peau des fesses, le souleva de terre et s'écria :
" Tu peux me le demander gentiment ! "
Mensah répondit :
" Je ne dis pas ce que je ne sais pas !
- Tu as pourtant bien appris à dire bonjour ! Ah oui, au fait, tu ne me l'as pas dit ! Bonjour Mensah !
- Bonjour !
- C'est déjà pas mal. On continue. Tu dois me demander de changer de place.
- Changez de place !
- Oui, mais il faut aussi dire le mot magique !
- Qu'est-ce que c'est ?
- S.V.P., s'il vous plaît.
- Sssssssss… Ssssssssssss… Mais à quoi ça sert ?
- A se faire des amis, à être aimable, à faire plaisir aux autres. Allez, essaye !
- Sssssssssssssss… S'il vous plaît !

L'homme disparut d'un seul coup et Mensah continua son chemin. La route était barrée par un fossé immense et un grand aigle de toute les couleurs l'aida à traverser. Mensah lui dit " Bonjour , pouvez-vous m'aider pour aller de l'autre côté s'il vous plaît", mais il ne réussissait pas à dire merci et comme il ne réussissait pas il se mit en colère contre l'oiseau et lui cria après.

L'oiseau lui dit alors :
" Ce n'est pas contre moi que tu dois être en colère. J'ai essayé de t'aider. Puisque c'est comme ça je rentre chez moi et pour te punir je te jette un sort que seul Gatabazi pourra lever : puisque tu ne peux pas te comporter comme un être humain, tu deviendras un animal couvert de poils. "
Mensah continua à marcher et il commença à sentir pousser de longs cheveux et une longue barbe.
" Qu'est-ce qui m'arrive ? Je ne suis pourtant pas une fille et je ne suis pas vieux pourtant ! "
Mais il regardait ses pieds tout en marchant et eux aussi se couvraient de poils. Mensah s'appuya contre un arbre et se mit à pleurer. Pour se rafraîchir il s'approcha d'un lac qui se trouvait sur son chemin. Il se pencha sur l'eau et en voyant son visage il se mit à pleurer encore. L'eau du lac se mit à monter tellement ses larmes coulaient fort. Un poisson s'approcha du bord pour voir ce qui se passait et il eut pitié du petit garçon.
" Bonjour ! Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que tu as petit animal ?
- Mais je ne suis pas un animal ! Je suis un petit homme !
- Comment ça se fait que tu sois couvert de poils ?
- C'est l'aigle qui m'a jeté un sort parce que je ne savais pas dire merci. Seul Gatabazi me sauvera !
- Reprend confiance en toi et ne perd pas courage. Gatabazi n'habite pas loin d'ici, juste de l'autre côté de la colline.
- Merci, dit Mensah. Ah ! Je l'ai dit ! "

Mensah sécha ses larmes et se remit en chemin. Il suivit le bord du lac et arriva devant un pont très long et très étroit. Il s'engagea prudemment et arrivé à mi-chemin il se trouva face à face avec un vieillard. Il ne pouvait pas passer car il n'y avait la place que pour une personne. Il dit :
" Bonjour, pouvez-vous me laisser passer s'il vous plaît ? "
Le vieillard répondit :
" Où vas-tu mon garçon ?
- Je vais chez l'enchanteur Gatabazi pour apprendre la politesse.
- Pourquoi es-tu plein de poils ?
- Je me suis fâché avec l'aigle et il m'a jeté un sort. J'espère que Gatabazi pourra me guérir.
- Pourquoi t'es-tu fâché ?
- Je n'arrivais pas à dire merci. Ca m'a mis en colère. Je n'étais pas content de moi.
- Et tu t'es fâché contre l'aigle ? Pourquoi ? Est-ce que c'était de sa faute ?
- Non, c'était de la mienne. Je regrette. S'il revenait je m'excuserais de ma méchanceté.
- Toutes ces épreuves, c'est moi qui te les avais préparées. Je suis l'enchanteur Gatabazi.
- Le perroquet, c'était vous ?
- C'était moi.
- Et l'homme fort, c'était vous ?
- C'était moi.
- Et l'aigle ?
- C'était moi.
- Alors je m'excuse. Mais pourquoi avoir fait tout ça ?
- C'était pour voir si tu pourrais apprendre la politesse. C'est mieux si tu apprends tout seul que si je te jette un sort.
- Comment avez-vous su que je venais ?
- Je l'ai vu dans le grand feu de la nuit des enchanteurs. J'ai préparé des épreuves pour toi. Maintenant tu peux rentrer chez toi, tu connais la politesse. "

Et Gatabazi répandit sur Mensah une poudre : il se retrouva devant chez son grand-père. Il était redevenu normal.
Il frappe à la porte. " Bonjour, grand-père. "
Un " Bonjour " n'a jamais écorché la bouche


jeudi 19 janvier 2017

Conte de Savoie : le carrosse d'or

Bien avant que le château de Montmayeur ne soit occupé par les nobles seigneurs de nom, il y avait un fort riche châtelain avec sa femme et sa fille douée d'une grande beauté, et pourvue de nombreux prétendants.

Le père, cependant, ne tenait pas à ses séparer de cette enfant qui faisait la joie de son coeur et de ses yeux. Aussi, pour décourager les éventuels fiancés, imagina-t-il de promettre d'accorder la main de sa fille à celui qui lui amènerait un carrosse en or massif. Une merveille décorée et tirée par quatre palefrois d'une blancheur immaculée.

Trois frères, sincèrement amoureux, rêvaient de découvrir la voiture féerique. Les deux aînés, orgueilleux, méprisants, furent promptement éliminés de la compétition par une fée protectrice de la jeune fille. Le troisième frère, alors que, découragé, bredouille, ayant parcouru bien des lieues sans découvrir le carrosse, revenait chez lui, il croisa une pauvre vieille femme, la raccompagna chez elle et lui donna une bourse rondelette.

Arrivé en face de sa demeure, il voit le carrosse tant convoité ! Envahi de joie à la pensée de la jeune fille qu'il aimait, il grimpe aussitôt sur le siège du cocher et fait claquer le fouet pour galvaniser les nobles bêtes.

Peu après, il rencontra un homme épuisé. Il l'invita à monter, et son passager lui apprit que son ouïe était si fine qu'elle lui permettait d'entendre lever l'avoine semée du matin.

Sur ce fait, amusé, le jeune seigneur invite de même un homme qui assurait n'avoir pas pris de nourriture depuis un siècle entier., et enfin un autre pauvre hère dont la soif était si ardente qu'il prétendait pouvoir boire le contenu du canal de Savières.

Presque parvenu aux pieds du château de sa bien-aimée, il prit soin de ne pas écraser une cane et ses canetons.

Le père de la belle ne tint pourtant pas sa promesse, à moins, dit-il en riant : « Que ce beau jeune homme ne puisse entendre le secret que je vais confier à ma femme ». On s'en doute, l'homme à l'ouïe très fine perçut la moindre parole du seigneur, pourtant murmurée à l'oreille de son épouse.

Moins souriant, moins ironique, le père possessif proposa au deuxième homme de dévorer tout le pain contenu dans le château, y compris le pain rassis et celui qui cuisait... L'homme, affamé depuis tant d'années, ne fit qu'une bouchée de ces multiples miches, aussi bien des vieux croûtons que des pains dorés et odorants, tout chauds, sortant du four.

Le seigneur ne souriait plus, et il ronchonna : « Si l'un de vous peut boire tout le vin des vignes du pays... ». A peine eut-il le temps d'achever sa phrase que le troisième homme si assoiffé avait asséché les vignes de la région.

Le seigneur pensait encore avoir un atout à jouer : « Me voilà bien obligé de vous donner ma fille, mais, hélas ! j'ai perdu dans l'Isère la clef de la salle au trésor où elle était enfermée... ». Le jeune soupirant commençait à désespérer quand un joyeux concert de "coin-coin" se fait entendre : c'était, suivie de ses canetons, la cane qui arrivait, tenant la clef dans son bec !

Comme le dit un vieux proverbe : un bienfait n'est jamais perdu...


Source : http://contepourenfants.over-blog.com/

vendredi 13 janvier 2017

La curiosité

Un jour, un roi, qui était à la chasse, se perdit. Comme il cherchait le chemin, il entendit parler, et s'étant approché de l'endroit d'où sortait la voix, il vit un homme et une femme qui travaillaient à couper du bois. La femme disait :
« Il faut avouer, que notre mère Ève était bien gourmande, d'avoir mangé de la pomme. Si elle avait obéi à Dieu, nous n'aurions pas la peine de travailler tous les jours. » L'homme lui répondit :
« Si Ève était une gourmande, Adam était bien sot de faire ce qu'elle lui disait. Si j'avais été en sa place, et que vous m'eussiez voulu faire manger de ces pommes, je vous aurais donné un bon soufflet, et je n'aurais pas voulu seulement vous écouter. »
Le roi s'approcha, et leur dit :
« Vous avez donc bien de la peine, mes pauvres gens.
— Oui, monsieur, répondirent-ils (car ils ne savaient pas que c'était le roi), nous travaillons comme des chevaux, depuis le matin jusqu'au soir, et encore nous avons bien du mal à vivre.
— Venez avec moi, leur dit le roi, je vous nourrirai sans travailler. »
Dans le moment les officiers du roi, qui le cherchaient, arrivèrent ; et les pauvres gens furent bien étonnés et bien joyeux. Quand ils furent dans le palais, le roi leur fit donner de beaux habits, un carrosse, des laquais ; et tous les jours ils avaient douze plats pour leur dîner. Au bout d'un mois, on leur servit vingt-quatre plats : mais dans le milieu de la table, on en mit un grand qui était fermé. D'abord, la femme qui était curieuse, voulut ouvrir ce plat ; mais un officier du roi, qui était présent, lui dit que le roi leur défendait d'y toucher, et qu'il ne voulait pas qu'ils vissent ce qui était dedans. Quand les domestiques furent sortis, le mari s'aperçut que sa femme ne mangeait pas et qu'elle était triste ; il lui demanda ce qu'elle avait, et elle lui répondit, qu'elle ne se souciait pas de manger de toutes les bonnes choses qui étaient sur la table, mais qu'elle avait envie de ce qui était dans ce plat couvert :
« Vous êtes folle, lui dit son mari, ne vous a-t-on pas dit que le roi nous le défendait ?
— Le roi est un injuste, dit la femme ; s'il ne voulait pas que nous vissions ce qui est dans ce plat, il ne fallait pas le faire servir sur la table. »
En même temps, elle se mit à pleurer, et dit qu'elle se tuerait, si son mari ne voulait pas ouvrir le plat. Quand son mari la vit pleurer, il fut bien fâché, et comme il l'aimait beaucoup, il lui dit qu'il ferait tout ce qu'elle voudrait, pour qu'elle ne se chagrinât pas. En même temps, il ouvrit le plat, et il en sortit une petite souris, qui se sauva dans la chambre. Ils coururent après elle pour la rattraper ; mais elle se cacha dans un petit trou, et aussitôt le roi entra, qui demanda où était la souris.
« Sire, dit le mari, ma femme m'a tourmenté, pour voir ce qui était dans le plat, je l'ai ouvert malgré moi, et la souris s'est sauvée.
— Ah, ah ! dit le roi, vous disiez, que si vous eussiez été à la place d'Adam, vous eussiez donné un soufflet à Ève, pour lui apprendre à être curieuse et gourmande : il fallait vous souvenir de vos promesses. Et vous, méchante femme ; vous aviez toutes sortes de bonnes choses, comme Ève, et cela n'était pas assez : vous vouliez manger du plat que je vous avais défendu. Allez, malheureux, retournez travailler dans le bois, et ne vous en prenez plus à Adam et à sa femme, du mal que vous aurez, puisque vous avez fait une sottise pareille à celle dont vous les accusiez. »
Un conte de Jeanne Marie Leprince de Beaumont (1711-1780)


Source : https://fr.wikisource.org/wiki/La_Curiosité

vendredi 6 janvier 2017

L'arbre de vie

Un petit garçon éveillé par un cauchemar demande une histoire à sa maman : il a rêvé qu’un arbre mort très méchant voulait le dévorer. Sa maman le prend dans ses bras et commence son récit :


"Il était une fois un grand pré tout vert sous le soleil, dans ce pré il y avait un arbre qui commençait à sortir, ce petit arbre avait un peu peur du vent qui le faisait trembler, du soleil qui le brûlait, des grandes personnes qui pouvaient l’écraser.
 Alors le petit arbre voulait grandir très vite pour devenir plus fort, et puis un jour alors qu’il avait plu, le petit arbre a vu qu’il faisait de nouvelles feuilles. Il s’est dit « Tiens, la pluie n’est pas si méchante elle m’aide à grandir » Le vent s’est mis à souffler et a séché les larmes du petit arbre il s’est dit : « Tiens le vent aussi est gentil, il sèche mes larmes » Et le soleil s’est mis à briller pour le petit arbre qui avait compris que les éléments autour de lui l’aidaient à grandir.
Quand il est devenu adolescent, l’arbre s’est senti très fort, il regardait les gens de haut, maintenant ils ne pouvaient plus l’écraser.
Et puis, il a commencé à voir ses feuilles tomber…alors la peur l’a envahi comme quand il était enfant, il a regardé autour de lui et il a vu que les autres arbres aussi avaient perdu leurs feuilles. Alors il a demandé à un vieil arbre ce qui se passait, celui ci lui répondit : « Tu sais, parfois nous possédons des choses et nous ne les voyons plus, alors nous n’en prenons pas soin et puis quand ces choses là tombent et ne sont plus là, elles nous manquent… alors nous faisons « peau neuve » comme on dit. Ne t’inquiète pas, les feuilles repousseront quand tu en auras besoin et tomberont au fil des saisons…c’est la vie » 
L’arbre est devenu adulte ; ses racines sont devenues de plus en plus solides et tout le monde venait le voir parce qu’il donnait toujours l’impression de sourire."

"Mais pourquoi maman il m’a fait peur avec ses grandes branches ?"


" Il ne voulait pas te faire peur, il était juste un peu triste comme nous pouvons l’être parfois, et il t’a tendu les bras… Voilà tu vois il ne te faut pas avoir peur de cet arbre…il vit et grandit comme toi….c’est l’Arbre de vie."


dimanche 1 janvier 2017

Tout est bien !

Un roi africain avait un ami d'enfance qui était très proche de lui. Cet ami avait une habitude curieuse : quel que soit l'événement qui lui arrivait dans la vie, positif ou négatif, il disait toujours : « Tout est bien ! »

Un jour, le roi et son ami partirent à la chasse. Son ami prépara les fusils pour le roi. Mais il fit sans doute une bêtise, car un des fusils explosa dans les mains du roi et le priva de son pouce. Au moment où cet accident arriva, l'ami dit, comme d'habitude, « Tout est bien ! »
A cela le roi, qui était vraiment en colère, lui répondit « Non, il n'y a aucun  bien en cela » et en donna la preuve à son ami en le jetant en prison.

Un an plus tard, le roi allait chasser hors de son royaume et des cannibales le capturèrent et le firent prisonnier dans leur village. Ils l'attachèrent à un tronc d'arbre, mirent du bois autour de lui, et s'apprêtèrent à le faire griller vif pour le manger... Mais, au moment où ils allaient mettre le feu, ils s'aperçurent qu'il lui manquait un pouce.

Une de leurs croyances étant qu'en le mangeant, ils leur arriveraient la même chose, alors ils détachèrent le roi et le laissèrent partir. Sur le chemin du retour, exténué, choqué, il se souvint des circonstances dans lesquelles il avait perdu son pouce.

A peine arrivé, il se fit conduire à la prison pour parler à son ami : « Tu avais raison, mon ami, dit-il, c'était un bien que je perde mon pouce. »  Et il raconta alors à son ami ce qui lui était arrivé : « Je te supplie de me pardonner de t'avoir laissé croupir en prison pendant si longtemps. C'était mal de ma part de t'avoir fait cela. »
Son ami lui répondit : « Mais non, au contraire tout est bien ! »
- Qu'est-ce que tu veux dire ? Comment le fait de te jeter en prison, toi, mon ami, pourrait-il être un bien ?
- En fait, si je n'avais pas été en prison j'aurais été avec toi. Et ils m'auraient mangé. »

Ce qui nous arrive dans la vie ne semble pas toujours avoir de sens. Mais parfois, ce que nous jugeons sur le moment négatif peut s'avérer être plus tard un bien. 

Source : welovewords.com