vendredi 31 mai 2013

Sam'Suffit

Qui n’a jamais rêvé d’un petit coin de verdure où se reposer et se prélasser ?
Un endroit dans la nature où vous vivez de manière naturelle, proche de la nature et où vous pouvez oublier tous vos tracas de la vie.
Un endroit discret où vous voyez tout le monde et où personne ne vous voit (ou ne fait attention à vous)
Un endroit proche de Paris (voire même dans Paris), accessible en métro.
Un endroit sans impôts fonciers ou d’habitation.
Un endroit sans électricité pour vivre à la Robinson, quoique avec un peu de débrouillardise…
Vous ne l’avez jamais vu ? Et pourtant chaque jour des milliers de personnes passent devant sans y prêter attention
Vous en rêvez ? Vous voulez y aller ? C’est tout simple : il est dans la montée de la sortie du périphérique parisien extérieur à Porte des Ternes.

Souhaitons-lui longue existence !    

jeudi 23 mai 2013

Tout va très bien madame la Marquise

Qui ose dire que les français sont pessimistes, grognons, en perte de pouvoir d’achat et que sais-je encore ? Qui prétend que tout va de mal en pis ? Les pessimistes et porteurs de mauvaises nouvelles, il faut les brûler en place publique et ainsi faire des exemples qui décourageront les mauvaises langues !

Regardez ce chariot de victuailles vu dans la rue !  Vous voyez bien que l’économie repart et que le pouvoir d’achat n’a jamais été aussi élevé ! Qui eût cru cela il y a quelques mois encore ?

D'autres preuves ? Les touristes sont revenus et devant la pénurie d’hôtels et plus généralement de logements, la RATP a ouvert ses stations pour la pratique de couchsurfing. Il n’y a jamais eu autant de sacs de couchage sur les quais des métros.

Et le temps ? Il est aussi au beau fixe ! Il y a de nombreux badauds qui prennent des bains de soleil sur nos trottoirs. Ils font preuve d’ailleurs d’une grande civilité : non seulement ils restent habiller pour ne choquer personne, mais en plus ils vous préviennent pour éviter que vous ne soyez  gênés en leur heurtant. Pour cela, ils tendent la main pour attirer votre attention sur leur présence. Quelle éducation ! 

Alors, oui, tout va très bien ici, madame la Marquise !      

jeudi 16 mai 2013

lettre ouverte à M. Baudoin Prot, PDG de BNP Paribas

Une de mes amies qui est née par hasard à Tunis (Tunisie) a reçu dernièrement de vos services une invitation à ouvrir un compte dans la nouvelle filiale tunisienne de votre banque. Née française, de parents français, sous le protectorat français, elle a quitté très petite ce pays dont elle n’a aucun souvenir. Rattrapée par son lieu de naissance dans vos dossiers internes,  elle est maintenant ciblée tunisienne.
Petite embrouille, pourriez-vous dire. Pour qui fréquente la toile, ce genre d’évènements est quotidien. Vous consultez un horaire d’avion et dans les jours, que dis-je, les heures qui suivent, vous voyez apparaître une flopée de bandeaux publicitaires sur ce lieu.
Pourtant, mon amie  ne s’attendait pas à cela de sa banque. Ce genre d’évènements interpelle à double titre.
D’abord parce qu’il y usage de données personnelles sans accord de l’intéressée. Vous ne vous y trompez pas puisque votre propre lieu de naissance n’apparaît nulle part dans vos CV sur le net.
Ensuite, parce qu’il y a abus sur la manière de l’utiliser. Si encore,  mon amie faisait de nombreux virements ou échanges financiers avec la Tunisie…, mais là, rien.
Posez-vous la question où vous conduiront ces méthodes : par exemple, avez-vous proposé à M. X (un homme qui a avoué les yeux dans les yeux qu’il n’avait   ou n’avait pas de comptes en Suisse, en Indonésie… je ne me souviens plus) des services discrets et indétectables ? Avez-vous contacté les gens nés en Syrie ayant un compte chez vous pour leur proposer des méthodes de transferts (dans les deux sens) ?  Vous pourriez rajouter à cette liste les Grecs (ou les personnes étant nées en Grèce), Lybiens, Espagnols….
Voici une bonne opportunité pour vos commerciaux : traquez les nouvelles du jour et offrez vos services !
Pour ma part,  je suis né à Paris et je risque de me voir proposer une assurance dommages suite aux dégâts de la place du Trocadéro (je n’y étais pas, mais je suis né dans cet arrondissement).    
A bon entendeur, salut !

vendredi 10 mai 2013

Mettez de la couleur dans votre vie !





Avez-vous déjà été au marché de Belleville (Paris) ? Les camionnettes des commerçants ont toutes été tagués par des artistes et cela met de l’ambiance. Dans le 93, de nombreux commerçants ont choisi de faire décorer leur volet roulant par des tagueurs renommés plutôt que d’avoir des tags disgracieux. Comme les tagueurs se connaissent entre eux, le prix du tagage comprend l’assurance que le tag ne sera pas abimé.

Voici de bonnes idées à  exploiter. D’ailleurs, nous ne sommes pas les premiers. Dans le quartier ouvrir de la Boca (banlieue de Buenos Aires), les rues du centre sont peintes et cela donne du cachet (vous faites vite la différence si vous vous éloignez de quelques rues et entrez dans les rues grises et ternes.

Alors à vos pinceaux  ou trouvez des tagueurs !

vendredi 3 mai 2013

L'avenir du pianiste passe par le marketing !

Dans la partie supérieure du centre commercial de La Défense, il y a un grand nombre de restaurants disposés en U avec, au centre, un piano à queue disposé sur une estrade. Rien de particulier si ce n’est que le piano joue tout seul (miracle de l’électronique). Bien sûr un pianiste est prévu à certaines heures (notamment le week-end), mais dans le fond, en a-t-on réellement besoin ? la musique dispensée est variée de bonne qualité et les touches du piano qui s’agitent, créent un sentiment de vie (si non, on pourrait remplacer le tout par de grandes enceintes).  Le pianiste a-t-il encore un avenir ? Si la magie est celle du piano, alors, laissons les pianos seuls et sirotons notre breuvage préféré en regardant le piano.
 
Si j’étais pianiste, je m’inquiéterais. Bien sûr, le pianiste peut s’adapter facilement à la demande, reprendre un morceau qui a plu, créer une ambiance… Tout cela est difficile pour un piano électronique qui se programme à l’avance. Oui, mais… le piano électronique n’est pas payé,  n’a pas de charges sociales, se repose très peu et ne se met pas en grève. La tentation est donc grande pour les responsables de centres (centres commerciaux, bar, restaurants…) de se passer de plus en plus de pianistes.     
 
La situation est-elle désespérée ? Oui, si les pianistes restent dans le cercle restreint des salles de concert. Non, si ils cherchent à aller au-devant des « mélomanes ». L’exemple ci-dessus présenté sur la photo est à New York, au milieu de Washington Square (Greenwich Village) où chaque week-end, un homme vient avec son piano à queue jouer au milieu de la foule. Oui, mais c’est en Amérique, dites-vous !
 
Vous pouvez retrouver la même situation en France et à Paris plus particulièrement. En voici deux exemples vus cette semaine (liste non exhaustive !).

·         A l’entrée du métro Saint Germain des Près, sur le boulevard Saint Germain, j’ai croisé plusieurs fois un groupe de jazz avec un vrai piano droit.

·         A Opéra, sur le quai en direction de Villejuif / mairie d’Issy, un joueur de synthétiseur (d’accord, ce n’est pas un piano).
Je ne sais si le marketing est enseigné au Conservatoire, mais certains semblent en avoir tiré les leçons. Voici un bel exemple de mise en valeur de son savoir (et savoir-faire) Savons-nous faire de même avec nos talents, c’est-à-dire les mettre en valeur au bon endroit ?