Après un voyage mouvementé dans un sac à main à se battre contre les coups de griffe et de clés d’objets divers griffés, la salière soupira d’aide lorsqu‘on la sortit de là…pour se retrouver dans un restaurant. Elle mit quelques minutes à réaliser qu’elle était dans un nouveau restaurant d’entreprise où se tenait un apero sauvage. En effet, elle vit chacun des arrivants avec qui une bouteille, qui un plat, … oubliée dans un coin, elle échangea quelques mots avec un chapeau qui la prit de haut. « Ma plume vient de très loin. Elle a voyagé longtemps et maintenant nous parcourons les rues de la capitale. Et toi, d’où es-tu ? » Quand la Salière lui répondit qu’elle venait d’un pays de tours sans vie, le chapeau lui tourna le dos dédaigneusement.
La petite salière se sentait bien seule. Elle se mit à lire (qui a dit que les salières n’ont pas d’instruction ? ) ce qui était écrit sur le petit support d’elle. C’était une sorte de devinette : « liane de la famille des Piperacées en 7 lettres ». Simplissime, se dit-elle. Elle demanda au chapeau s’il savait la réponse. Ce dernier la chercha, puis prenant conscience de son ignorance, retourna dans sa bouderie. « C’est pourtant simple », commença-t-elle à lui dire, »c’est un poi… » Elle ne put finir sa phrase. Elle venait d’être happée au passage et se demanda alors où elle allait encore aller.
La petite salière se sentait bien seule. Elle se mit à lire (qui a dit que les salières n’ont pas d’instruction ? ) ce qui était écrit sur le petit support d’elle. C’était une sorte de devinette : « liane de la famille des Piperacées en 7 lettres ». Simplissime, se dit-elle. Elle demanda au chapeau s’il savait la réponse. Ce dernier la chercha, puis prenant conscience de son ignorance, retourna dans sa bouderie. « C’est pourtant simple », commença-t-elle à lui dire, »c’est un poi… » Elle ne put finir sa phrase. Elle venait d’être happée au passage et se demanda alors où elle allait encore aller.