vendredi 30 août 2013

Les animaux sont-ils sensibles à l'Art ?

Voici un chat devant une magnifique reproduction de la sculpture  « Les fruits » de Bourdelle. Son attention est distraite par un simple papillon blanc qui virevolte autour de lui (attiré par la sculpture ?). Vous pourriez vous dire qu’un rien le distrait et qu’il n’est pas sensible à des œuvres d’artiste. Les animaux n’ont pas d’âme !
Vous pourriez aussi penser qu’il y vit à longueur de temps et qu’il voit cette sculpture à longueur de journée. Alors qu’un papillon de passage… C’est peut-être l’habitude qui fait qu’il ne voit plus là où il vit.
Il en est de même aussi pour nous, êtres humains. Nous sommes tellement habitués à notre environnement que nous ne le voyons plus, que ce soit notre chez nous, notre quartier, notre trajet domicile-travail.

Nous aussi, nous nous laissons divertir par des micro-détails sans plus voir l’essentiel. Il faut que ce soit des personnes de passage qui attire notre attention dessus. Cela est même le cas des artistes et des professionnels faisant fonction de juge-arbitre en la matière. Il y a une quarantaine d’années, certains de ces derniers avaient commencé à brader les bouches de métro parisiennes décorés par Guimard, avant de changer d’avis devant la ruée des demandes.


Alors, tout humain que nous sommes,  les chats ont peut-être quelque chose à nous apprendre en termes artistiques. Après tout, admirer un vol de papillon (même si c’est pour éventuellement le choper et le manger), c’est de l’Art.                    

vendredi 23 août 2013

La sélection parle physique est de retour !



Nombre de parcs d’attraction ont trouvé un moyen très simple pour éviter que des personnes trop petites (et / ou trop jeunes) fassent certaines attractions où les systèmes de sécurité ne les maintiendraient pas en place : ils utilisent une toise !

Cette méthode a inspiré d’autres lieux. Voici par exemple un club de jazz dans un lieu de villégiature qui a placé sa sonnette… en haut de la porte.  Moralité : les plus jeunes non accompagnés et les plus âgés ne peuvent y accéder (les gens grandissent de génération en génération).

Voici une méthode intéressante qui me fait penser, dans une autre dimension,  aux compagnies aériennes qui vous font payer un supplément pour un deuxième siège si vous êtes trop gros (je ne parle d’Easy Jet ou de Ryan Air, mais tout simplement d’Air France).

On pourrait aussi utiliser le système à l’envers avec des boutons d’accès placés très bas pour les enfants. 
Nous sortons de plus en plus de la culture moyenne où chacun peut avoir accès à tout. Maintenant, il faut choisir : être grand ou petit, fluet ou gros, avec ses avantages et inconvénients.


Gare aux dangers de revenir à une époque où les blonds (encore un critère de discrimination)  étaient perçus comme les surhommes.  

jeudi 15 août 2013

Le ski se prépare au réchauffement climatique


L’année 2012 devrait être une des années les plus chaudes de ces cent dernières années.  Que sera l’hiver ? Nul ne le sait. En tout cas l’industrie du ski s’y prépare. Il y avait les canons à neige et autres accessoires du même genre. Voici maintenant les pistes en bois. Les gains : plus besoin de lourds investissements en télésièges, des économies en électricité et une approche plus écolo du paysage. Les inconvénients (et risques) : la sensation est courte, l’arrivée délicate (dans des bottes de foin) et la décentralisation de ce genre d’activités peut déstabiliser l’économie de la montagne (pourquoi aller dans les Alpes quand on peut le faire chez soi ou à proximité).

D’ici à ce que les employés de la SNCF se mettent en grève pour protester aux baisses de trafic engendrées par le réchauffement climatique, …      

samedi 10 août 2013

Les lillipuitiens sont de retour


On pourrait se croire dans un parc d’attraction ou à France Miniatures. En fait, ici, dans les Alpes, les maisons sont si petites qu’on peut les prendre avec soin entre deux doigts, et encore…

D’ailleurs, tout est à l’échelle, ce restaurant s’appelle « demi-lune ». Seul le ciel est grand.     

jeudi 1 août 2013

Où sont les gardiens de square d'antan ?


Il fut un temps à Paris, où de terribles cerbères montaient la garde et protégeaient les pelouses pendant quedeschaisières courraient après les utilisateursdeschaisesen fer pour leur faire payer un écot.

Les chaisières ont disparu depuis belle lurette. Quant aux gardiens, ils ont baissé les bras devant l'occupation des pelouses en été. Il faut dire que leurs moyens (en nombre et en moyen de circulation) ne sont pas forcément à la hauteur de leur mission.

Si l'on en juge par le vélo de fonction du gardedu Jardin de Luxembourg (plus grand jardin de Paris), il faut même pédaler dur !