jeudi 31 mai 2018

La princesse Kaguya

L'histoire de la princesse Kaguya est un conte populaire japonais très célèbre. L'histoire porte le nom du coupeur de bambou. Il s'agit du conte japonais le plus ancien. On pense qu'il a été écrit à la fin du IXème siècle. Des générations de japonais se sont endormis pendant que leurs parents le leur racontaient au coucher.

Il était une fois un vieux couple qui habitait un petit village niché au cœur de la forêt japonaise. Le vieil homme cultivait du bambou et le taillait pour en faire de petits objets artisanaux qu'il vendait aux voyageurs. Ils avaient cependant un regret : ils n'avaient jamais pu avoir d'enfant. Ils savaient tous les deux qu'il était désormais trop tard. Mais chaque soir, ils continuaient de prier en espérant qu'un miracle se produise.

Un jour, alors qu'il s'enfonçait dans la forêt, le vieil homme vit une pousse de bambou qui luisait d'un éclat étrange. Sans hésiter un seul instant, il trancha la pousse de bambou pour essayer d'éclaircir ce mystère. A sa grande stupéfaction, il découvrit à l'intérieur du tronc ... un bébé !

Il ramena le bébé chez lui et le montra à sa femme. Il s'agissait d'une adorable petite fille. Ils la nommèrent Princesse Kaguya. De peur des questions qu'on pourrait leur poser, ils décidèrent de cacher son existence au reste des habitants. Mais le miracle ne s'arrêta pas là pour ce modeste foyer. Désormais, à chaque fois que le vieil homme coupait une pousse de bambou, il y trouvait une pépite d'or. Ils acquirent ainsi suffisamment d'argent pour se soigner, acheter de beaux vêtements à la princesse et finirent par devenir riches.

Leur petite fille devint rapidement une enfant, puis une adolescente superbe, à la chevelure dorée. Celle-ci était en outre très intelligente et faisait la joie de ses parents. Sa présence finit cependant par être remarquée par quelques villageois et des gens de passage. Et bientôt de nombreux jeunes hommes vinrent présenter au grand-père des demandes de mariage. Le couple ne voulait que le bonheur de leur fille et décida que c'était à elle de choisir son futur mari. Pourtant, elle refusait tous ceux qui se présentaient à elle. Elle refusait les riches cadeaux qu'on lui faisait. Elle disait aussi qu'elle devait attendre.

Mais le rythme des prétendants ne faiblissait pas. Pour se débarrasser d'eux, la princesse Kaguya leur promit d'épouser celui qui réussirait à ramener en premier un objet de grande valeur qu’elle leur désigna. Ces tâches étaient bien entendu impossibles. Et aucun d'entre eux ne réussit. 
L'empereur finit par entendre parler de cette étrange jeune femme, aussi belle qu'intelligente, et en tomba amoureux au premier coup d'œil. L'empereur proposa à Kaguya de l'épouser et de devenir ainsi impératrice du Japon. Mais une fois encore, elle refusa, en déclarant qu'elle ne pouvait devenir impératrice d'un pays qui n'était pas le sien, sans plus dexplication.

Devenue une jeune femme à la fleur de l'âge, la princesse Kaguya continuait de faire le bonheur de ses parents. Mais les soirs de pleine lune, son visage se couvrait de mélancolie. Elle se rendit alors au chevet du vieux couple et tenta de masquer le flot d'émotions qui la submergeait. Elle savait qu'ils s'inquiétaient pour elle. Kaguya les rassura. Et elle leur expliqua son étrange conduite, ainsi que son histoire.

Kaguya était réellement une princesse. Elle était née sur la lune. Et c'est pour échapper à une guerre céleste qu'elle fut envoyée sur terre par le roi, son père. Il lui avait ordonné d'y vivre, de rendre les gens heureux, et de ne jamais révéler sa véritable identité. Mais depuis plusieurs mois maintenant, les soirs de pleine lune, il lui envoyait des messages. La guerre était terminée et il était temps pour elle de rentrer dans son royaume. Elle remercia une fois encore ses parents pour tout l'amour qu'ils lui avaient donné. Elle leur expliqua que c'était leur désir si intense d'avoir un enfant qui l'avait menée jusqu'à eux, et que leurs prières avaient été entendues jusque sur la lune.
La prochaine pleine lune arriva bientôt et, avec elle, un vaisseau céleste auréolé d'une intense lumière descendit du ciel. Ayant gardé des relations amicales avec l'empereur, elle lui avait aussi annoncé son départ prochain. Des sentiments contradictoires se bousculaient dans l'esprit de la jeune princesse. Elle ne savait comment remercier toutes les personnes qui l'avaient accueillies sur terre. Elle laissa une lettre à destination de l'empereur à laquelle elle joint un élixir d'immortalité. Le messager de l’empereur qui prit le paquet lui remit en échange une splendide robe, faite de plumes. A ses parents, elle laissa aussi une lettre, et la robe qu'elle avait choisi d'emmener sur la lune. En enfilant la robe de plume, toute la tristesse qui la submergeait disparu. Elle monta alors dans la fusée lunaire et quitta la terre.

Ses parents adoptifs ne se remirent jamais de son départ, et tombèrent bientôt malades. Mais lorsqu'ils rendirent leur dernier souffle, c'était avec l'expression d'une vie heureuse sur leur visage.

L'empereur lut la lettre de la princesse et fut bouleversé par les mots qu'elle avait employés. Il demanda à ses hommes de science quel était le mont le plus élevé du Japon, celui qui approchait au plus près du ciel. On lui répondit qu'il s'agissait du mont de la province de Suruga. L'empereur écrivit alors une lettre de réponse à la princesse Kaguya, et ordonna qu'on brûle cette lettre au sommet du mont. Il espérait ainsi que sa réponse parviendrait jusqu'à la princesse. Il ordonna aussi qu'on fasse brûler l'élixir en même temps, car il assura qu'il ne désirait vivre éternellement sans jamais la revoir.

Le mont en question ne portait pas de nom à l'époque. On décida alors de le nommer le mont éternité, (Fuji en japonais) en souvenir de cet évènement. A l'époque, le mont Fuji était encore un volcan actif, et la légende raconte que la fumée qui s'en échappait provenait du message de l'empereur qui ne cessait de se consumer.

Source :http://www.japonasiemute.com/archives/2010/11/26/16374983.html

jeudi 24 mai 2018

Le feuillet qui compte

Il était une fois un homme de bonne volonté́ qui voulut faire le bilan de sa vie. 
Il se mit à rechercher, parmi toutes ses erreurs, celles qu’il n’aurait vraiment pas dû commettre. « Ainsi, pensait-il, en faisant la paix avec mes « grandes bêtises » (ce furent ses propres termes), je parviendrai à faire la paix avec moi-même. » 

L’homme prit quatre feuillets. 

Sur le premier, il nota ce dont il n’était pas fier mais qui n’avait pas créé́ de dommage à autrui. Il y avait la façon dont il avait gâché́ ses talents, ses décisions irréfléchies, ses méfiances injustifiées, ses infidélités connues de lui seul, les mensonges dont personne ne s’était rendu compte, ce qu’il n’avait pas osé́ faire ou vivre et enfin tout le meilleur de lui-même qu’il avait gâché́. L’homme montra le feuillet à une vieille dame très sage qui lui dit : « ce sont effectivement des erreurs qui ne peuvent plus être réparées. Mais ce n’est pas là le plus grave... » 

Sur le second feuillet, l’homme mit les erreurs qui avaient eu des conséquences malheureuses pour les autres. On y trouvait son manque de respect, son manque d’amour, ses vengeances, les accidents ou crimes qu’il avait provoqués ou aurait pu provoquer par méchanceté́ ou négligence, ses fourberies et tout ce dont les autres avaient souffert par sa faute. La vieille dame commenta : « ce sont plus que des erreurs, ce sont des pêchés. Mais ce n’est pas le plus grave... » 

Le troisième feuillet fut rempli des erreurs dont l’homme avait tiré́ les leçons de la vie. Il y mit les épreuves sur lesquelles il avait rebondi, les pièges tendus par autrui dans lesquels il ne tombait plus, la façon dont peu à peu il avait bien organisé son existence. La vieille dame commenta : « ce ne sont plus des erreurs, mais des expériences. » 

Sur le quatrième feuillet, l’homme mit enfin les erreurs qu’il continuait à commettre tout en sachant que c’était des erreurs. Il y mit les relations malsaines qu’il n’osait pas terminer et les aimables qu’il n’osait pas nouer, les beaux projets qu’il pouvait encore entreprendre mais qu’il différait sans cesse, la façon dont il s’étourdissait pour ne pas penser au vide de sa vie, bref la façon dont il continuait à gâcher consciemment sa vie et celle des autres. 
La vieille dame lui dit : « Plus que des erreurs, c’est de la bêtise. Mais ce n’est pas le plus grave... » 

Alors l’homme demanda quelle était l’erreur la plus grave. La vieille dame prit un cinquième feuillet et écrivit : « ressasser les quatre premiers feuillets. » 

Source : François Délivré

vendredi 18 mai 2018

L’histoire de la fougère et du bambou


C’était un jour tout à fait ordinaire lorsque j’ai décidé de tout laisser tomber… Un jour, je me suis avoué vaincu… j’ai renoncé à mon travail, à mes relations, et à ma vie. Je suis ensuite allé dans la forêt pour parler avec un ancien que l’on disait très sage. "Pourrais-tu me donner une bonne raison pour ne pas m’avouer vaincu ? Lui ai-je demandé."; "Regardes autour de toi, me répondit-il, vois-tu la fougère et le bambou ?"  "Oui, répondis-je."; "Lorsque j’ai semé les graines de la fougère et du bambou, j’en ai bien pris soin. La fougère grandit rapidement. Son vert brillant recouvrait le sol. Mais rien ne sortit des graines de bambou. Cependant, je n’ai pas renoncé au bambou.
– La deuxième année, la fougère grandit et fut encore plus brillante et abondante, et de nouveau, rien ne poussa des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.
– La troisième année, toujours rien ne sorti des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.


– La quatrième année, de nouveau, rien ne sorti des graines de bambou. Mais je n’ai pas renoncé au bambou.


– Lors de la cinquième année, une petite pousse de bambou sorti de la terre. En comparaison avec la fougère, elle avait l’air très petite et insignifiante.


– La sixième année, le bambou grandit jusqu’à plus de 20 mètres de haut. Il avait passé cinq ans à fortifier ses racines pour le soutenir. Ces racines l’on rendu plus fort et lui ont donné ce dont il avait besoin pour survivre.


– Savais-tu que tout ce temps que tu as passé à lutter, tu étais en fait en train de fortifier tes racines ? Dit l’ancien, et il continua…
– Le bambou a une fonction différente de la fougère, cependant, les deux sont nécessaires et font de cette forêt un lieu magnifique.
– Ne regrettes jamais un jour de ta vie. Les bons jours t’apporteront du bonheur. Les mauvais jours t’apporteront de l’expérience. Tous deux sont essentiels à la vie, dit l’ancien, et il continua… Le bonheur nous rend doux. Les tentatives nous maintiennent forts. Les peines nous rendent plus humains. Les chutes nous rendent humbles. Le succès nous rend brillants…

Après cette conversation, j’ai quitté la forêt et j’ai écrit cette histoire surprenante. Ne renoncez jamais, en aucun cas !
Ne vous dites pas à quel point le problème est grand, dites au problème à quel point VOUS êtes grand.
Si vous n’obtenez pas ce que vous désirez, ne perdez pas espoir, qui sait, peut-être que vous êtes juste en train de fortifier vos racines.


Source : institut repère

vendredi 11 mai 2018

Qui a sauvé Warda ?

Il était une fois deux paysans qui vivaient dans un village du Mont-Liban. Ce couple de paysans avait une fille unique qui était en âge de se marier. Elle se prénommait Warda. Tous les jeunes hommes du village rêvaient de l’épouser. Mais la mère disait à tous les prétendants que seul celui qui offrirait à sa fille un cadeau unique au monde obtiendrait sa main. Les garçons du village cherchèrent longtemps dans la région sans rien trouver d’intéressant. Ils finirent par se lasser et épousèrent les autres jeunes filles du village. 

Seuls trois garçons s’obstinèrent. Trois frères, tous amoureux fous de Warda. 
- La seule façon de trouver un cadeau unique est de partir en voyage, dit l’aîné. 
- Tu as raison, acquiescèrent les deux autres. 
Ils quittèrent le village quelques jours plus tard en emportant des provisions. Ils se retrouvèrent devants trois chemins. Ils décidèrent de se séparer et se donnèrent rendez-vous un an plus tard au même endroit. 
Puis chacun partit par un chemin. L’aîné emprunta celui qui allait vers l’ouest et menait à la mer. Le deuxième partit vers le nord. Quant au troisième, il prit la direction du sud. 
Une année s’était écoulée quand l’aîné arriva dans l’oasis, monté sur un magnifique pur-sang. Il était le premier. Puis arrivèrent les deux autres frères.
Le deuxième avait acheté un miroir. Quand on le regarde en pensant celle qu’on aime, on la voit aussitôt. 
Le troisième avait reçu d’un vieil homme une petite orange : en la pressant dans la bouche de quelqu’un qui venait de mourir, on le faisait ressusciter. 
Les trois frères étaient heureux de se retrouver. Ils mangèrent en se racontant leur voyage. 

Á la fin du repas, celui qui possédait le miroir le sortit de son étui protecteur et proposa aux deux autres de voir Warda. Ils pensèrent très fort à elle et son image apparut. Á sa vue, tous trois éclatèrent en sanglots. Car elle venait de mourir Warda. Et ils la découvraient sur son lit de mort. 
- Calmons-nous, dit au bout d’un moment celui qui avait rapporté́ l’orange. J’ai de quoi ressusciter Warda. 
- Utilisons mon cheval, poursuivit l’aîné des frères en détachant l’animal, et nous serons très vite auprès d’elle. 
Les trois frères montèrent sur le cheval. Quelques instants plus tard ils se retrouvèrent devant chez Warda. Lorsqu’ils arrivèrent devant chez elle, ils dirent à la mère qu’ils rapportaient des cadeaux uniques au monde. 
- C’est désormais inutile, répondit-elle, ma fille vient de mourir. 
- J’ai de quoi la ressusciter, s’exclama celui qui avait l’orange. Conduisez-moi jusqu’à sa chambre. 
On le laissa seul avec la défunte. Il coupa l’orange en deux, la pressa et en fit couler tout le jus dans sa bouche. Warda retrouva des couleurs, ouvrit les yeux et se mit à parler. 
- Ce jus est délicieux, dit-elle. 
Quelques jours plus tard, les trois frères lui demandèrent de choisir un mari parmi eux. Chacun présenta son cadeau. 
- Sans mon miroir, nous n’aurions jamais su que tu étais morte, dit un des frères. 
- Oui, mais sans mon cheval, nous aurions été́ contraints de marcher longtemps et nous ne serions jamais arrivés à temps. 
- C’est vrai, ajouta le troisième frère. Toutefois, sans mon orange, Warda, tu ne serais plus parmi nous. 
La jeune fille décida de réfléchir avant de prendre une décision. 
- Je vous donnerai ma réponse dans une semaine, leur dit-elle. 

Le septième jour, Warda et ses parents reçurent les trois frères.
- Vous avez tous les trois rapporté des cadeaux uniques au monde, dit la jeune fille, et je vous en remercie. Comme ils possèdent tous une valeur équivalente, je pourrais épouser n’importe lequel d’entre vous trois. Et puisqu’il fallait vous départager, j’ai décidé de prendre pour mari le plus généreux des trois. Le propriétaire du miroir possède toujours son miroir. Celui qui a rapporté́ le cheval a toujours son cheval. Mais celui qui avait l’orange ne l’a plus, puisqu’il l’a sacrifiée pour me redonner vie. Il est donc le plus généreux et c’est avec lui que me marierai. 
Tout le village trouva le choix de Warda judicieux. Elle épousa le garçon qu’elle avait choisi et ils vécurent heureux. 

jeudi 3 mai 2018

Le choulame


Un jeune homme partit un jour de chez lui parcourir le vaste monde afin d'apprendre la vraie vie. Avant qu'il s'en aille, sa mère l'avertit : « Ne prends pas, mon fils, des chemins interdits ! Si tu vois un sac noué, ne le dénoue pas ! Et si tu te trouves en danger, pense à moi ! »

Le fils promit de se souvenir de toutes ces recommandations, mais à peine fut-il sorti de la yourte qu'il oublia les conseils maternels. Il voyagea un jour, puis un autre, et il arriva à un chemin où deux os croisés gisaient sur le sol. On ne s'engage pas sur de tels chemins ! Mais le jeune homme n'eut pas envie de faire demi-tour. « J'ai tant de force dans mes deux bras que je n'ai rien à craindre », se dit-il. Il prit donc le chemin interdit et vit soudain devant lui un sac fermé par trois nœuds. « Que peut-il bien contenir ? » se demanda-t-il alors. Curieux, il dénoua les trois nœuds. À cet instant précis jaillit du sac un choulame, un monstre hirsute, pourvu de tentacules, avec une bouche énorme et de grandes dents aiguisées.
« Je te remercie de m'avoir délivré ! cria le choulame. »
Comment t'es-tu retrouvé dans ce sac ? demanda le jeune homme.
— J'emportais le bétail du village, répondit le choulame, et les habitants m'ont attrapé avec un lasso. Maintenant que je suis libre, je vais pouvoir me venger. Mais je vais d'abord te manger afin de reprendre des forces !
— Est-ce ainsi que tu me témoignes ta reconnaissance ? se lamenta le jeune homme.
— Nous autres, les choulames, ignorons ce qu'est la gratitude, rétorqua le monstre. Nous ne connaissons que la faim et la vengeance.

— Oh, maman ! Si seulement je t'avais écoutée ! » se dit tout bas le jeune homme.
Soudain, comme s'il l'avait appelée, sa mère apparut.
Celle-ci s'inclina profondément devant le monstre et dit : « Il est bien clair, noble sire, que vous avez tout à fait le droit de manger mon fils qui vient de vous délivrer. Mais je ne peux pas croire qu'un être aussi grand que vous ait pu entrer dans ce sac…
— Tu ne me crois pas ? Alors, regarde bien ! » dit le choulame. Et il sauta dans le sac. Seule sa tête dépassait à présent.
« Non, je ne peux pas vous croire. Je vois toujours votre tête », répondit la femme. Le choulame entra la tête dans le sac et, aussitôt, la mère le referma et fit trois nœuds.

Le monstre tenta de se libérer, mais en vain.
« Tu vois, mon fils, si je ne veillais pas sur toi et si je n'avais pas entendu ton appel, tu serais déjà mort. Pourquoi ne m'as-tu pas écoutée ? »
Et le jeune homme de promettre à sa mère de toujours suivre ses recommandations.