samedi 24 août 2024

Une leçon de pédagogie du XIIème Siècle

 



Le livre de la connaissance fait partie d’un plus vaste ensemble d’un code religieux. Il traite de la Loi juive et, entre autres, sur comment bien la transmettre. 

 

Pour un livre du XIIème Siècle, il a un côté très avant-gardiste par certains côtés, des aspects que nos éducateurs actuels ont retenu et/ou devraient s’inspirer. 

 

Je note, par exemple : l’enseignement doit être obligatoire dès l’âge de six ans sous peine de punitions, il doit y avoir un réseau d’école dans les villes et les quartiers pour répondre aux besoins, la taille des classes doit être limitée à 25 élèves, ou alors il est nécessaire d’y adjoindre un maître auxiliaire, le maître se place au même niveau que ses élèves disposés en cercle pour mieux entendre et  participer, il n’hésite pas à répéter et à répondre aux questions de ses élèves. 

 

Tout en étant proche de ses élèves, il sait se faire respecter et craindre. Bien plus, le maître est au-dessus des parents en termes de respect parce que si les parents parce que si ces derniers ont introduit l’enfant dans le monde présent, le maître le prépare à sa vie future.

 

L’enseignement est permanent et dure tout au long de la vie. Même lorsque l’homme a acquis suffisamment de connaissances, il se doit de continuer à étudier et à méditer, voire de dispenser sa sagesse lui-même à son tour. 

 

L’enseignement n’est pas basé sur le « par cœur », mais sur l’échange, l’analogie, la déduction, l’interprétation… Dans une journée de travail, le temps de travail pour subvenir à ses besoins est de trois heures quand chacune des autres parties citées ci-dessus sont chacun de trois heures. Le travail n’est pas donc une fin en soi, mais un moyen pour vivre et dégager du temps pour étudier. Cela permet de ne pas dépendre des autres et d’autre part de rester au contact de la réalité.

 

Un gros bémol dans ce livre (du moins à nos yeux du XXIème siècle en Occident) : la place de la femme. Il est déconseillé de leur enseigner la Loi parce que, je cite,  « l’indigence de leur entendement font qu’elles transforment ces paroles en vain bavardage ».

 

Pour finir, un texte sur la transmission du savoir qui est toujours d’actualité  pour la plus grade partie.

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