La culture n’a pas le vent en poupe. Notre Président ne lui
prête guère d’intérêt, le budget plat des ménages les incite à la prudence sur
les dépenses et les besoins sont ailleurs. D’ailleurs, la fréquentation des
théâtres privés est faussement en hausse, les chiffres étant dopés par nouveaux
spectacles (humoristes et enfants) qui
occupent (bien) les lieux mais avec un usage différent.
Il y a aussi plein de musées gratuits à ciel ouvert :
les expos de photo devant le quai Branly ou le Luxembourg par exemple. Il y a aussi la nuit des espaces colorés
comme le Sephora des Champs Elysées qui est un repère de badauds (mais qui va
fermer à 21 heures prochainement).
En bref, tout semble nous pousser à rester chez nous en
dehors du Metro-Boulot-Dodo.
Mais j’y pense : et si Sephora créait à la fois un
espace « musée » et un rayon d’alimentation ( de l’eau parfumée par
exemple), peut-être ne tomberait-il sous le coup de la loi ? Après tout un
musée privé gratuit peut sauver l’emploi de 45 personnes (chiffre de licenciement
annoncé par Sephora). Qui a dit que la culture coutait dessous et était moins
prioritaire que l’emploi ?
Tant qu’il y a de l’art, il y a de l’espoir !
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