mercredi 21 septembre 2022

Ralentir le rythme de son déclin

 



L’écrivain américain Norman Mailer (1923-2007) disait que « sans l’excitation, la compétition, le danger et la détermination, les exercices physiques épuisent tout bonnement l’organisme au lieu de le renforcer ». 

 

Cela pouvait être vrai quand vous faisiez de la compétition ou du sport à risque, mais si ce n’est plus le cas, alors le covid est venu contredire cette affirmation. 

 

Il y a quelques années, je faisais beaucoup de sport, mais progressivement cela a diminué. Bien pire, avant je voyageais que ce soit en métro ou en train et je pratiquais du sport à monter et descendre les escaliers. Un bon training cardio.

 

Et puis le covid est venu et je travaille maintenant à 80% de chez moi. Je ne vois donc plus les choses de cette façon maintenant. Si je ne prenais pas sur moi pour aller marcher, courir, nager… je deviendrais rapidement un tas de lard en forme de poire. 

 

A partir de quarante ans, chaque année, se mettre debout exige de chacun de nous davantage d’efforts et se fait un peu plus difficile. Il ne s’agit plus de s’entretenir mais de ralentir le rythme du déclin. 

 

Alors, le sport n’est-il plus qu’une compensation ? Peut-on y trouver encore du plaisir répétitif. Oui, vous pouvez marcher ou courir (ou autre) en en faisant une petite forme d’art qui vous conduit à la pureté du mouvement. 

 

Ce n’est plus la vitesse qui compte, c’est la recherche d’une perfection. 

 

Cela s’applique à tout âge et tout domaine. Aujourd’hui les organisations font du « jeunisme ». Le tournant d’une carrière était autrefois 50 ans, puis ce fut 45 ans (l’entretien officiel de mi-carrière a lieu à cet âge) et maintenant, c’est plus proche de 40 ans. Plus votre secteur impose la jeunesse et plus l’âge du déclin est bas. 

 

Alors, sachez gérer la lente descente dans le temps. Elle peut être très longue si vous vous y prenez bien. 

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