Décembre est le mois des lumières : que ce soit
dans les traditions sicilienne, scandinave
(Sainte Lucie) ou juive (Hanoukah), il y a de nombreuses
fêtes où la lumière est reine. Aujourd’hui, parlons de celle de Lyon.
Curieuse coutume que de sortir un soir de 8 décembre
pour aller admirer une ville complètement illuminée par ses habitants. Se
promener à pied à travers celle-ci, avec femme, poussette, enfants et grands-parents,
tout cela par un temps souvent frisquet et même sous la pluie, au milieu de
milliers d’autres personnes.
Qu’est ce qui fait sortir les lyonnais ce jour-là ? Et qu’est-ce qui pousse les lyonnais à illuminer leur ville ?
Une légende bien installée, dit que la peste s’est arrêtée au abord de la ville au moyen âge et qu’en remerciement les lyonnais ont commencé à éclairer leurs fenêtres de bougie.
C’est ce Vœu des Echevins du 8 septembre qui sera confondu dans la mémoire collective avec les « Illuminations ».
La seconde légende : celle des Prussiens qui envahissent Lyon. En 1870 les Prussiens arrivent sur Lyon, ils ont déjà pris Dijon. Monseigneur Ginoulhiac, alors évêque de la ville parle au nom des lyonnais : « une Basilique sera édifiée à la place de la petite église, si Lyon échappe à la fureur des allemands ». Les prussiens s’arrêtent, Lyon est épargnée et les Lyonnais doivent une cathédrale à Marie.
Le Vœu est bien là, mais la Fête des Lumières, elle, date de 20 ans avant.
Qu’est ce qui fait sortir les lyonnais ce jour-là ? Et qu’est-ce qui pousse les lyonnais à illuminer leur ville ?
Une légende bien installée, dit que la peste s’est arrêtée au abord de la ville au moyen âge et qu’en remerciement les lyonnais ont commencé à éclairer leurs fenêtres de bougie.
C’est ce Vœu des Echevins du 8 septembre qui sera confondu dans la mémoire collective avec les « Illuminations ».
La seconde légende : celle des Prussiens qui envahissent Lyon. En 1870 les Prussiens arrivent sur Lyon, ils ont déjà pris Dijon. Monseigneur Ginoulhiac, alors évêque de la ville parle au nom des lyonnais : « une Basilique sera édifiée à la place de la petite église, si Lyon échappe à la fureur des allemands ». Les prussiens s’arrêtent, Lyon est épargnée et les Lyonnais doivent une cathédrale à Marie.
Le Vœu est bien là, mais la Fête des Lumières, elle, date de 20 ans avant.
Le 8 décembre 1852 doit être inauguré la restauration
du clocher de la basilique de Fourvière. Mais ce jour-là, des orages terribles
éclatent et de nouveau la Saône menace. Les notables décident de repousser la
cérémonie – mais miracle, en fin de journée les nuages poussés certainement par
un doigt divin vont mouiller d’autres terres et le ciel se fait clément. Les
Lyonnais, installent alors à la nuit tombée sur leur fenêtre, lumignons,
bougies, bougeoirs qui vont illuminer la ville d’une douce lumière. Les bougies
brûleront jusqu’au petit matin.
Et traversant le temps, ce qui était un geste de foi s’est dilué dans le patrimoine laïque lyonnais et le fait de mettre quelques bougies à la fenêtre le 8 décembre, se perpétuera dans toutes les familles – toutes religions confondues. Comme pour écarter un ancien malheur, comme le remerciement d’une ville d’être encore vivante, comme un geste de joie.
Et traversant le temps, ce qui était un geste de foi s’est dilué dans le patrimoine laïque lyonnais et le fait de mettre quelques bougies à la fenêtre le 8 décembre, se perpétuera dans toutes les familles – toutes religions confondues. Comme pour écarter un ancien malheur, comme le remerciement d’une ville d’être encore vivante, comme un geste de joie.
Source : http://www.lyonweb.net/
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