vendredi 5 juillet 2019

Transformez un télégramme en histoire


Dans son livre « histoire pressée », Bernard Friot propose un télégramme que le lecteur peut transformer en une histoire.   

En voici une illustration : vous venez de recevoir le télégramme suivant 


Dragon enlève princesse - roi demande chevalier sauver princesse - trois chevaliers attaquent dragon - premier chevalier carbonisé - deuxième écrabouillé - troisième avalé tout cru - roi désespéré - facteur idée - envoie lettre piégée dragon - dragon explose - princesse épouse facteur - heureux - famille nombreuse - réduction S.N.C.F. - fin –
Et voici une histoire adaptée du télégramme : 
       Le dragon était bien vieux maintenant. Pendant des années, il s’était épuisé a brûler des poulets chez le volailler-boucher. Il n’était pas bien payé. Il voulait s’offrir une belle retraite, aux Bahamas. Mais les poulets rôtis rapportaient peu. Alors il se dit : « enlevons la meilleure cliente du volailler, la princesse Ornella. Elle doit être riche à flots avec un prénom pareil ! Enlevons-là et demandons la plus grosse rançon du monde ».

Aussitôt dit, aussitôt fait. La princesse est enlevée, la rançon demandée au roi.  Le roi, furieux, envoya trois chevaliers à la boucherie. Le premier fût carbonisé, le deuxième écrabouillé et le troisième avalé tout cru. Le dragon était repu mais il n’avait pas sa rançon. Il était désespéré. Le roi lui aussi était désespéré. Il n’avait plus de chevaliers et il n’avait pas assez d’argent pour verser la rançon. Il devint alors le roi mendiant. Sur le pas de sa porte, il quémandait des sous pour sauver sa fille du dragon. C’est là que le facteur l’aperçut et l’entendit raconter son malheur. Le facteur voulut aider le roi et lui donna une idée : « envoyez-lui une lettre piégée ! ».

Trois jours plus tard, le dragon reçut une drôle de lettre, qui lui explosa à la tête. Raide mort, le dragon n’avait plus à se préoccuper de sa retraite ensoleillée. La princesse, ravie, retourna vite au château et épousa immédiatement son sauveur, le facteur. Ils eurent une famille nombreuse, 4 enfants et une carte de réduction de 40 % à la SNCF.


A votre tour d’imaginer des télégrammes !  

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