samedi 15 novembre 2008

On a marché sur la Somme


Lettre ouverte à l'Ambassadeur de Chine et aux médias

Monsieur l'Ambassadeur, mesdames, mesdemoiselles et messieurs les journalistes, vous avez célébré il y a quelques semaines la sortie dans l'espace des Taïgonautes chinois. Bel événement, magnifique réussite et vous avez eu raison de le faire.

Dans le même temps, un autre évènement étonnant, magnifique, palpitant, fantastique, surprenant ..(et j'en passe) se produisait à Amiens : on a marché sur la Somme. Un jeune picard, dont je tairais le nom par discrétion s'est lancé dans la folle aventure.

Un entraînement de haut niveau

Il lui a fallu de nombreuses années d'entraînement. Il a commencé d'abord au dessus de flaques d'eau, puis progressivement sur des ruisselets, des rus, des ruisseaux avant de pouvoir traverser un premier fleuve : la Veule. . Une préparation physique à base de marche à pied, de vélo et de voiture (pour ne pas se fatiguer) lui a donné le tonus. Vous complétez cela par une alimentation saine, à base de ficelle picarde, de maroilles, de tuiles, de macarons et de battus … bref, tout ce qu'il faut pour rester léger, souple et dynamique.

Même pas mouillé

L'évènement a eu lieu le 25 septembre, en plein quartier Saint Leu. La ville était en fête pour cet évènement et les maisons décorées. La traversée du fleuve qui aurait pu lui prendre deux ou trois minutes a en fait duré un bon quart d'heure, le héros du jour prenant le temps de s'arrêter, de se retourner, de saluer la foule. Accueilli à son arrivée par les notables locaux, il a été fêté comme il se doit. Nous avons pu recueillir ses premières impressions :

"Je tiens à remercier tout d'abord mes sponsors pour le soutien matériel et moral qu'ils m'ont apporté. Je citerai particulièrement Schaetjens, Trogneux, les Pompes funèbres et Désérable pour le montant de leur contribution. C''est grâce à un savant dosage de genièvre, de ficelle picarde et de maroilles que je peux accomplir cet exploit et me sentir tout léger.

Je me demande d'ailleurs comment mon prédecesseur, un Galiléen dont on a perdu le nom, a pu le faire sans ces précieux aliments.. Que dire de ma traversée ? Au plaisir du premier contact avec l'eau succède la joie de marcher, planer, voler au dessus de l'eau. Grâce à mes chaussures sur coussins d'eau, des "Nick water", mes pieds restent au sec.

Mes projets d'avenir : traverser la Manche, ouvrir une école de marcheurs sur l'eau, en faire une discipline olympique…Oui, je crois que j'ai ouvert la voie à d'autres. En Picardie, nous n'avons pas de pétrole, mais nous avons du talent ! Je suis étonné sur le silence médiatique sur cette grande région."

Je terminerai cette lettre en adressant un message à tous les sponsors, mécènes et soutiens qui peuvent aider ce jeune picard. Voici un investissement rentable.

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