Il y eut autrefois des
restaurants qui présentaient des cuisines locales, puis régionales puis
nationales, non sans mal (essayez de présenter un cassoulet qui ait l’accord de
toutes les villes qui se targuent d’avoir LE vrai cassoulet). Chacun défendait son territoire. Il y eut la
mode des restaurants « nationaux » : chinois, vietnamien, mexicain... et j’en
passe. Puis, il y eut des restaurants « melting pot » qui regroupaient toutes les cuisines du monde
en présentant divers plats.
Quel cuisinier faut-il être pour faire du taboulé,
des nems et des tacos en même temps ! Ces mélanges ne pouvaient que
conduire à des mariages comme celui présentés sur la photo. Ce n’est pas
l’unique cas. J’ai croisé il y a quelques temps un restaurant libano-vietnamien
près du Panthéon (du pho dans les mézés ?). A quoi faut-il s’attendre ? De la
semoule dans la moussaka ou feuilles de vignes farcies dans le couscous ? D’ailleurs,
regardez les rejetons de mariage : panini, hamburger, crousty… Les
moustaches des douaniers à Athènes et à Alger vont se dresser.
Je vois d’ici là une guerre se profiler
entre les tenants purs de la cuisine authentique du terroir et les partisans du
mixage des cultures ! Les partis politiques et les syndicats vont y voir
très vite l’occasion de rallier de nouveaux partisans. Bref, une nouvelle
offensive du débat : « droit du sol contre droit du sang ». Vite ! Que l’ONU intervienne avant qu’il
ne soit trop tard ! D’ailleurs, à ce sujet, que mange-t-on à la cantine de
l’ONU ?
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