La semaine dernière, deux coqs (le Français et le Portugais) se sont battus. S'agit-il des mêmes coqs ? Commençons cette semaine par le coq portugais (honneur au vainqueur)
Le coq de Barcelos est un des emblèmes principaux du
Portugal
L’histoire se passe à Barcelos, une petite ville située au
nord du Portugal, du côté de Braga. Un jour, la ville fut frappée par un
horrible crime. Les habitants de Barcelos n’en connaissaient ni la raison, ni
le coupable.
Un pèlerin de passage qui souhaitait se rendre à
Saint-Jacques de Compostelle devint le suspect numéro un et sans la moindre
preuve, fut jugé coupable et condamné à la potence.
Le pauvre homme eut beau crier au scandale et clamer son
innocence, rien n’y fit. Alors il pria très fort pour qu’un miracle survienne
et qu’il puisse prouver son innocence.
Son dernier jour arriva et le pèlerin demanda une dernière
faveur : qu’on l’emmène auprès du juge avant la fin. Il fut conduit auprès du
magistrat, qui organisait un banquet avec ses amis. L’accusé affirma une
nouvelle fois son innocence en vain. Alors dans un ultime élan de désespoir il
désigna le coq rôti qui trônait sur la table : « Il est aussi sûr que je
suis innocent, qu’il est sûr que ce coq chantera au moment où l’on me pendra ».
De telles paroles ne purent que déclencher l’hilarité des
convives et l’agacement du juge par la même occasion qui ordonna : « Qu’on le
pende ! »
Le pèlerin fut immédiatement reconduit à la potence.
Or, le coq se leva et bien sûr, chanta. Le juge se précipita
alors jusqu’au condamné pour le libérer. Chose inutile car la corde, pour
protéger l’homme innocent, refusait de se serrer. Le pèlerin fut immédiatement
relâché et put partir en paix.
Source : http://www.bomdiaportugal.fr/la-legende-du-coq-de-barcelos/
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