Le CNRS (2001) a
constaté que les oiseaux migrateurs dépensaient moins d’énergie en maintenant
une formation de vol en V et en se plaçant à tour de rôle en tête, permettant
aux suivants de profiter des courants ascendants générés par l’oiseau les
précédant.
Des études
« en vol » d’oiseaux migrateurs (suivis par ULM), réalisées par des
chercheurs anglais et allemands, révèlent que les jeunes volatiles étudiés (et
non accompagnés d’anciens) se sont spontanément disposés en formation en V et
surtout se positionnent à l’endroit optimal (selon les théories
aérodynamiques). Bien plus, selon qu’ils volent en décalé (en V) ou l’un
derrière l’autre, ils adaptent leurs battements d’ailes pour trouver les
tourbillons les plus favorables.
Comment
déterminent-ils l’endroit optimal où se positionner ? A vue, selon les
ailes qui les précédent ou encore
simplement en tâtonnant pour trouver la position la plus
confortable ?
Le résultat est
là : les oies qui volent en « V » couvrent une distance de 71 % supérieure
à celle qu’elles parcourent en solo.
Comment développer l’esprit d’équipe pour
travailler dans le confort ?
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