Ce conte n'est pas extrait de ce livre, mais il aurait pu l'être. Il y a dans ce livre une description d'une longue descente du fleuve Niger qui reflète bien cette ambiance.
Trois
hommes cheminaient à travers la brousse.
Ils se dirigeaient vers le fleuve qu’ils comptaient traverser avant la nuit.
Ils se dirigeaient vers le fleuve qu’ils comptaient traverser avant la nuit.
Le premier portait un sabre, le
second un arc et des flèches. Le troisième n’était pas armé.
C’était un homme humble qui portait autour de la tête un long turban de couleur blanche.
Arrivés au bord du fleuve, les trois hommes furent surpris par sa largeur.
C’était un homme humble qui portait autour de la tête un long turban de couleur blanche.
Arrivés au bord du fleuve, les trois hommes furent surpris par sa largeur.
- comment
allons-nous parvenir çà le franchir? Interrogea l’un d’eux.
- que chacun fasse de son mieux, déclara celui qui portait un sabre. Retrouvons-nous sur l’autre rive.
- que chacun fasse de son mieux, déclara celui qui portait un sabre. Retrouvons-nous sur l’autre rive.
Il
s’approcha alors de l’eau, leva ses bras musclés, et frappa le fleuve avec son
sabre.
Les eaux s’entrouvrirent et il traversa rapidement tandis que le passage se refermait derrière lui.
Arrivé sur la rive opposée, il se retourna et interpella ses compagnons.
- faites comme moi, leur dit-il.
Les eaux s’entrouvrirent et il traversa rapidement tandis que le passage se refermait derrière lui.
Arrivé sur la rive opposée, il se retourna et interpella ses compagnons.
- faites comme moi, leur dit-il.
Le
deuxième homme prit son arc et visa un arbre au-delà du fleuve.
Il était très adroit et y planta une flèche du premier coup.
Puis il tira rapidement toutes celles que contenait son carquois. Les flèches s’enfilèrent les unes dans les autres et finirent par constituer un pont fragile au-dessus du fleuve.
Le deuxième homme l’emprunta et put ainsi traverser à son tour.
- fais comme nous, crièrent les deux premiers hommes à leur compagnon qui se trouvait encore
de l’autre côté du fleuve.
Il était très adroit et y planta une flèche du premier coup.
Puis il tira rapidement toutes celles que contenait son carquois. Les flèches s’enfilèrent les unes dans les autres et finirent par constituer un pont fragile au-dessus du fleuve.
Le deuxième homme l’emprunta et put ainsi traverser à son tour.
- fais comme nous, crièrent les deux premiers hommes à leur compagnon qui se trouvait encore
de l’autre côté du fleuve.
Le
troisième homme déroule lentement son turban. Il fit un nœud coulant et lança
son turban qui alla s’accrocher à un arbre sur la rive opposée. Et il traversa,
lui aussi.
Les trois
hommes étaient à nouveau réunis; ils échangèrent alors un sourire sans rien
dire avant de se séparer.
La vie
n’est-elle pas un fleuve que chacun traverse à sa façon?…
Source : http://hisougueur.unblog.fr/2015/02/20/la-traversee-du-fleuve-conte-du-niger/
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